Dernier épisode du périple de Sophie et Olivier entre la Thaïlande et Pacé. Nous les retrouvons à Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie. Elle s'étire au fond d'une vallée et rassemble près d'1 million d'habitants, soit le tiers de la population Mongole !
« Petite particularité, il n'y a pas de taxis officiels dans la ville. N'importe quel véhicule peut faire office de taxi, c'est 500 tugrik (0,30 €) du km », précise Olivier. Sinon la ville n'offre pas grand intérêt, en revanche à 70 km, se trouve un parc naturel où l'on peut dormir dans des yourtes et faire du cheval et du chameau. Des moments inoubliables dans un décor tout droit sorti d'un western avec le froid en plus. Le thermomètre affiche 0 °C, il reste encore un peu de neige à certains endroits. C'est un lieu très authentique et sauvage, certainement celui qui nous a marqués le plus ».
Magnifique lac gelé
Après cette pause mongole, direction la Russie et Irkoutsk près du lac Baikal. Un lac encore gelé mais dont l'épaisseur de glace ne permet plus de passer en voiture. « Nous dégustons un plat de poisson - l'Olmoune - que l'on trouve uniquement dans ce lac. Ensuite nous ne résistons pas à faire quelques mètres sur cet immense et magnifique lac gelé. »
Le couple prend place à bord du Transsibérien pour poursuivre le voyage. À l'intérieur : peu de passagers. Olivier et Sophie sont dans une cabine de 4 couchettes, confortable en compagnie d'une dame russe qui va rejoindre son fils à Moscou.
Les quelques haltes sur le chemin permettent de se ravitailler en nourriture, solution plus économique que le wagon-restaurant. « On a même dégusté du caviar pour quelques roubles ». Paysage d'une autre époque, des maisons en bois avec des volets bleus, des voitures sans marque sur des routes boueuses ou embourbées sur le bas-côté. « Les conditions de vie semblent très rudes en Sibérie ! »
Arrivée à Moscou. C'est la fin du voyage en train. Passage par le Kremlin dans le froid et la pluie pour une petite visite. « La population semble hostile à tout ce qui n'est pas Russe. Difficile dans ces conditions de sympathiser avec les gens, peu parlent l'anglais, même à l'aéroport ! »
Le bonheur c'est le chemin
Le lendemain, départ en avion pour Paris : « Les 400 km restants pour rejoindre Rennes me paraissent si peu par rapport aux 15 000 km parcourus ! Mais il faudra attendre notre retour chez nous à Chiangraï pour vraiment poser nos sacs et réaliser à quel point notre voyage fut extraordinaire, ce qui compte dans le voyage ce n'est pas la destination, mais le voyage lui-même ». Olivier fait sienne cette maxime de Lao-Tseu : « Il n'y a pas de chemin vers le bonheur, le bonheur c'est le chemin ».