mis en ligne le 2011-02-22
Photo AFP
OULAN BATOR - Le vice-président des Etats-Unis Joe Biden, lors d'une rare visite d'un responsable américain à Oulan-Bator, a vanté lundi l'exemple de la Mongolie, pays pauvre mais qui connaît une croissance économique vigoureuse grâce à ses ressources minières.
Aujourd'hui la Mongolie n'est pas seulement un brillant exemple à suivre pour les autres nations en transition, c'est aussi un leader émergent dans le mouvement démocratique mondial, a estimé le numéro deux américain.
La Mongolie est un acteur responsable sur la scène mondiale, un ami proche et un partenaire des Etats-Unis, a ajouté M. Biden, qui a été reçu sous une yourte traditionnelle, installée au cinquième étage d'un bâtiment gouvernemental, par le président mongol Tsakhia Elbegdorj.
Le vice-président américain a aussi rencontré le Premier ministre Sukhbaatar Batbold, qu'il a remercié pour l'envoi des quelque 400 militaires mongols en Afghanistan et en Irak.
Joe Biden a passé quelques heures en Mongolie, avant de s'envoler vers le Japon, dernière étape de sa tournée asiatique.
Il était arrivé plus tôt lundi dans la capitale de la jeune démocratie, Oulan-Bator, en provenance de la ville chinoise de Chengdu (sud-ouest).
M. Biden a effectué une longue visite de cinq jours en Chine essentiellement destinée à rassurer Pékin sur la solidité de l'économie américaine.
Il a notamment affirmé que la première économie mondiale ne serait jamais en défaut de paiement, malgré le retrait de sa note maximale triple A par l'agence de notation Standard & Poor's.
La Mongolie, pays enclavé et encore sous-développé, a commencé à ouvrir ses vastes réserves de charbon aux investisseurs étrangers pour sortir de la pauvreté.
Le mois dernier, le groupe minier américain Peabody Energy a annoncé faire partie des entreprises choisies pour développer une partie de l'immense gisement de Tavan Tolgoi, dans le désert de Gobi, mais l'accord est apparemment toujours en cours de négociation.
En juin le président Elbegdorj avait promis de faire de la place aux compagnies américaines dans le secteur de l'énergie mongole, lors de discussions à Washington avec le président Barack Obama.