Mis en ligne le 2011-10-04
La classe de CM1-CM2 d'Aurélie Boutevin, professeur des écoles à Saint-Joseph, poursuit cette rentrée, le grand projet engagé sur la Mongolie l'an dernier. Le travail très dense des écoliers et de leur enseignante sur ce thème (nos précédentes éditions), est en passe de prendre une tournure on ne peut plus concrète.
Une dizaine de petits Mongols de leur âge, qui vivent à Oulan-Bator et y apprennent le français pourraient bien débarquer à Saint-Jean-de-Luz en fin d'année scolaire pour quelques jours chez les familles de l'école. Les parents d'élèves particulièrement enthousiastes, sont prêts à apporter leur concours à la réalisation encore hypothétique de ce séjour.
Obstacles à franchir
Il faudra en effet passer de nombreux obstacles administratifs et financiers pour qu'il voie le jour. Les mécènes, sponsors et ceux qui pourraient apporter quelque chose au projet sont bienvenus (1).
L'enseignante a par ailleurs le soutien de Sophie Lataillade, chargée de mission culturelle à l'ambassade de Mongolie et directrice de l'Alliance française, qui est à l'origine de la mise en contact avec les enfants d'Oulan-Bator. L'an dernier, en effet, le grand-père de cette jeune femme, qui vit dans les Landes était tombé dans « Sud Ouest » sur le tout premier article consacré au projet pédagogique de cette classe. Il avait aussitôt mis Aurélie Boutevin et sa petite-fille en relation.
De fil en aiguille, au-delà de ce qui était prévu (exposés, pièce de théâtre ou encore construction d'une vraie yourte), le projet s'est étoffé. Une correspondance écrite s'engage aujourd'hui entre les enfants d'ici et les petits Mongols.
Écriture d'un livre commun « Nous allons leur expliquer qui nous sommes, notre culture, à quoi ressemble notre vie ou encore ce qu'est la mer qu'ils ne connaissent pas, décrit l'enseignante. Nous rédigerons un courrier tous les mois et demi. Nous avons aussi prévu d'écrire un livre en commun où nous ferons des parallèles entre nos cultures en partant des contes et des mythologies, basques et mongoles. » Là aussi il faudra trouver des fonds pour le publier, avis donc aux généreux donateurs.
Le programme scolaire sera suivi à la lettre, mais rattaché dans la mesure du possible au thème mongol. Les enfants en classe bilingue français-basque de l'école y seront associés lors des moments de travail sur la culture locale.