Mis en ligne le 2011-09-27
En Mongolie, les hivers rudes se succèdent. Celui de 2010 a provoqué la mort de cinq millions de têtes de bétail. La situation alimentaire est très critique : la moitié de la population souffrirait d’insuffisance nutritionnelle
Dans les régions d’Oulan-Bator, au centre, et de Gobi-Altaï, à l’ouest, Caritas Mongolie encourage l’innovation afin d’accroître la production agricole et de permettre aux plus fragiles de disposer d’une alimentation suffisante et régulière. Cela contribuera à terme, espère-t-elle, à baisser l’exode rural. La capitale, Oulan-Bator, accueille le tiers des Mongols, souvent des agriculteurs en difficulté qui, pour beaucoup d’entre eux, deviennent des citadins sans emploi.
Le projet s’adresse à 5 000 personnes, dont 70 % de femmes chefs de famille. De nombreuses nouveautés sont introduites, adaptées aux contraintes techniques et climatiques locales : serres solaires, celliers bioclimatiques… De la sorte, la production de légumes s’accroît, les capacités de stockage et leur qualité s’améliorent. Les Mongols, dont l’alimentation est basée sur la viande, diversifient leurs menus. Des citoyens se forment dans ce but en apprenant à préparer les légumes dans des classes de cuisine.