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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 16:51

Mis en ligne le 2012-04-20

 

20/04/2012 | 12:35

La firme anglo-australienne Rio Tinto a annoncé le mercredi 18 avril une entente de financement avec Ivanhoe. Rio Tinto, qui possède déjà 51% des parts de la compagnie minière canadienne, a accepté de débloquer 3,3 milliards de dollars.

Cette somme permettra à Ivanhoe de boucler le financement de son projet minier d'Oyu Tolgoi, en Mongolie, dont la production commerciale devrait débuter en 2013. Le site contiendrait 37 millions de tonnes de cuivre et 46 millions d'onces d'or (1.430 tonnes).

En contrepartie, la direction d'Ivanhoe est totalement réorganisée puisque le président doit quitter l'entreprise et que 11 des 13 administrateurs seront prochainement remplacés par des personnes nommées par Rio Tinto.

commodesk

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 16:53

Mis en ligne le 2012-04-18

 

18/04/2012 | 12:25

La production de SouthGobi Resources, spécialiste du charbon en Mongolie, est en partie suspendue. L'Autorité des Ressources Minières de Mongolie a annoncé le 16 avril, l'arrêt temporaire des explorations et des activités minières de certaines licences afin d'étudier un éventuel changement de direction. Cette annonce a engendré une baisse de sa valeur à la bourse de Hong-Kong. Passant de 55 HKD (7,13$) à l'ouverture des marchés le 17 avril à 48 HKD (6,23$) en fin de journée.

SouthGobi exploite la mine d'Ovoot Tolgoi, au sud du pays et à 40 km de la frontière avec la Chine. Ses réserves estimées de 175 millions de tonnes de charbon en font un fournisseur de choix pour la Chine. C'est pourquoi Aluminium Corporation of China (Chalco) souhaite acheter des parts de SouthGobi à Ivanhoe, l'entreprise canadienne qui en est l'actionnaire majeur (et qui appartient, en partie à Rio Tinto). Les discussions sont en cours avec le gouvernement mongol.

L'enjeu est de taille puisque la Mongolie fournit de plus en plus de charbon à coke à la Chine, notamment grâce à sa mine de Tavan Tolgoi, la plus grande du monde.

 

Commodesk

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 16:27

Mis en ligne le 2012-04-17

 

oulan bator - Le producteur de charbon mongol SouthGobi Resources a annoncé mardi qu'Oulan Bator s'apprêtait à suspendre certaines de ses licences d'exploitation pour examiner les conditions de son rachat par le géant chinois de l'aluminium Chalco.

Les conseils prodigués à la compagnie laissent entendre que cette démarche (envisageant la suspension des autorisations) a été entreprise sous les auspices des autorités chargées de la sécurité du gouvernement de la Mongolie, selon un communiqué de SouthGobi.

Le texte précise que la suspension envisagée des licences d'exploitation et d'exploration est liée à l'acquisition prévue d'une part majoritaire de SouthGobi par Chalco.

Chalco avait annoncé début avril qu'il s'apprêtait à acquérir jusqu'à 60% de SouthGobi Resources pour satisfaire les besoins énergétiques croissants du grand voisin chinois.

Cette acquisition, qui comprend le rachat des parts de SouthGobi détenues par son plus gros actionnaire actuel, le canadien Ivanhoe Mines, a été valorisée à 7,2 milliards de dollars de Hong Kong (696 millions d'euros).

L'accord prévoit aussi que Chalco achète la totalité de la production de charbon de SouthGobi pendant deux ans au prix du marché.

La suspension des licences envisagée par Oulan Bator concernerait notamment la mine d'Ovoot Tolgoi, dont les réserves de charbon de surface sont estimées à 175 millions de tonnes. Certains responsables politiques mongols craignent que la Chine se retrouve dans une position de monopole en acquérant cette mine.

La compagnie a relevé des déclarations faites par différents parties prenantes mongoles faisant état d'un déficit d'information et d'une absence de consulation du gouvernement concernant la transaction proposée, d'après le communiqué de SouthGobi.

SouthGobi a averti Ivanhoe et Chalco, leur demandant de discuter de leur accord et de la transaction proposée avec le gouvernement de Mongolie.

M. Ariunbayar, président par intérim de l'Autorité des ressources minérales de Mongolie, a déclaré lundi à des journalistes que les licences seraient suspendues jusqu'à ce qu'une décision définitive soit prise au niveau de l'Etat.

str-mbx-boc/pt

ALUMINIUM CORPORATION OF CHINA

IVANHOE ENERGY


(©AFP / 17 avril 2012 12h06)

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 09:13

Mis en ligne le 2012-04-16

 

  1. PetroChina Daqing Tamsag, Chinese invested company operating in three oilfields: Toson Uul – XIX, Tamsag – XXI, Buir – XXII
  2. Dongshen Gazryn Tos (Oil in Mongolian), Chinese invested company conducting exploration in two oilfields: Tsagaan els – XIII and some parts of Zuunbayan XIV or contracted field with No 1997
  3. Sheyman Resources Mongolia, Canadian invested company conducting exploration in oilfield: Nyalga – XVI
  4. China Golden Sea Petroleum, Chinese invested company conducting exploration in oilfield: Tariach – XV
  5. Petro Matad, registered at Cayman Island conducting exploration in oilfield: Matad – XX
  6. DWM Petroleum AG, Swiss invested company conducting exploration in oilfield: Tsagaan Els – XIII and Zuunbayan – XIV
  7. Zong Hen Yu Tang, Chinese invested company conducting exploration in oilfield: Galba – XI
  8. NPI, conducting exploration in oilfield: Khukh Nuur XXVIII
  9. Central Asian Petroleum Corp. Limited, company conducting exploration in oilfield: Bogd – IV, Ongi – V
  10. MCS Holding, Mongolian company conducting exploration in oilfield: Borzon – VII
  11. Sansar Geology Khaiguul LLC, Mongolian company conducting exploration in oilfield: Tukhum – X Khoid and Tsaidam – XXVI
  12. Magnai Trade, Mongolian company conducting exploration in oilfield: Bayantumen – XVII
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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 08:54

Mis en ligne le 2012-04-16

 

04/04/2012 | 11:15

(Commodesk) Chalco souhaite acquérir une participation majoritaire de SouthGobi Resources, a annoncé ce dernier, aujourd’hui lundi 2 avril. SouthGobi est spécialisée dans l’exploration et le développement, en Mongolie, de gisements de charbon, à la fois à coke et vapeur. Chalco pourrait acheter les actions détenues actuellement par la canadienne Ivanhoe Mines, qui représentent 57,6% du capital de SouthGobi, pour un prix de 8,48 dollars par action, soit une transaction d’environ 900 millions de dollars.

Chalco et SouthGobi ont par ailleurs signé un accord de coopération par lequel SouthGobi pourrait vendre au prix du marché la totalité de sa production de charbon à Chalco pendant deux ans, tandis que Chalco assisterait SouthGobi dans sa fourniture d’électricité.

Chalco, spécialisée à l’origine dans l’aluminium, est en phase de diversification de ses activités. Elle ferait ainsi son entrée dans une filière stratégique : selon SouthGobi, la Mongolie est devenue en 2011 le premier fournisseur de la Chine en charbon à coke.

Ivanhoe précise qu’en cas de conclusion d’une transaction, les fonds seraient investis dans son projet de mine de cuivre et or d’Oyu Tolgoi, en Mongolie également.

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 08:43

Mis en ligne le 2012-04-16

 

La Mongolie est le pays qui a obtenu la meilleure croissance économique du monde en 2011. Reste à voir si le pays est en mesure de maintenir son développement...  

 

Les Mongols ! Voilà un nom qui pendant des siècles a fait frémir le monde entier à l’image de ces cavaliers partis à la conquête du Monde au XIIIe siècle, ou bien encore, un redoutable adversaire qui fit passer des nuits blanches aux acharnés du jeu Shogun Total War, qui ne savaient pas comment s’organiser face à cette menace.

Mais, depuis longtemps, cette République s’était faite discrète, jusqu’à ce qu’elle obtienne la meilleure croissance économique de l’année 2011 (17.3%) et une prévision de près de 15% pour 2012. Ces très bonnes performances ont poussé le gouvernement mongol à se présenter sur le marché obligataire mondial.

Ainsi, la Mongolie vient d’entrer sur les marchés financiers internationaux en émettant une obligation à travers sa banque de développement. Cette émission a été très largement souscrite. Même si les montants sont modestes (580 millions de dollars) c’est une nouvelle étape pour ce pays qui présente plusieurs aspects très intéressants d’un point de vue économique. En effet, son économie peut être abordée sous l’angle de la spécialisation internationale mais aussi à travers l’économie géographique et la problématique des pays dits « frontières ».

La Mongolie développe maintenant son industrie minière grâce aux grandes richesses contenues dans son sous-sol (cuivre, or et charbon en particulier).

La proximité de la Chine offre à ce pays de pouvoir profiter de la croissance de son voisin, qui trouve là un partenaire naturel pour commercer et en particulier lui acheter ses ressources naturelles. Il est intéressant de voir, qu’il y a encore peu, la Mongolie était considérée comme un pays enclavé avec un des climats les plus durs au monde (de +40 degré l’été à -40 l’hiver). Ainsi, le « bon » ou le « mauvais » positionnement géographique peut se révéler être une notion mouvante dans le temps et somme toute assez relative.

Du point de vue de la spécialisation, nous assistons là aussi à un cas typique de spécialisation économique sur quelques produits d’exportation. Ce type d’économie (proche de celle des pays pétroliers) offre à la fois des opportunités mais recèle aussi de grands dangers. Parmi les opportunités, l’apport de devise et de nouveaux revenus offrent à l’Etat la possibilité d’investir dans l’éducation, la santé, les infrastructures etc. Si cet apport d’argent est utilisé subtilement il peut offrir alors la base nécessaire au développement futur et pérenniser un chemin de croissance viable. Malheureusement, l’Histoire nous enseigne que c’est rarement le cas, et que la découverte de ressources naturelles peut provoquer des déséquilibres internes importants en « cassant » trop vite le tissu économique historique sans que les individus soient préparés à un tel changement de leurs habitudes de vie.

De plus, l’euphorie de nouvelles recettes amènent à la construction « d’éléphants blancs » ou de ponts qui ne vont nulle part. S’ajoutent bien souvent à cela des problèmes de gestion et d’opportunisme politique qui poussent à une mauvaise utilisation de ses revenus. Du point de vue externe, la forte dépendance à quelques produits rend très dépendant l’économie mongole à l’évolution des cours des métaux. Or ces derniers ont tendance à être très volatil. Celle-ci réduit l’horizon et restreint la capacité de l’Etat et des entrepreneurs privés à investir dans le long terme. Ainsi, la décision de se financer sur le marché international des capitaux permet de lisser cette incertitude et d’entreprendre des investissements de long terme (facteurs de la croissance future). Toutefois, cette entrée sur le marché international nécessite une gestion sans faille pour éviter de tomber dans le piège de l’endettement et d’une charge d’intérêt insoutenable (phénomènes observés aux quatre coins du globe par des pays qui « se voyaient déjà en haut de l’affiche »).

La Mongolie contient donc toutes les problématiques des pays dits « frontières », qui offrent un potentiel de développement énorme mais qui ne sont pas à l’abri de catastrophes économiques, les ramenant à une situation plus mauvaise qu’avant le début de l’émergence. Pour l’instant tout se passe bien pour ce pays qui a reçu un accueil très favorable des marchés, qui a même plébiscité l’émission d’obligation de la Mongolian Mining Corporation pour 600 millions de dollars qui a été souscrite à hauteur de 4,5 milliards d’euros, ce qui montre l’appétit des investisseurs et la foi qu’ils ont dans le développement futur de la Mongolie tant au niveau public que privé.

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 15:37

mis en ligne le 2012-04-10

 

Les deux pays ont entamé les discussions pour la signature prochaine d'un partenariat commercial.

Lundi 12 mars, le Premier Ministre Yoshihiko Noda a accueilli son homologue mongol, Sükhbaataryn Batbold, à Tokyo. Au terme de cette rencontre organisée pour les 40 ans des relations diplomatiques entre les deux pays, il a été décidé que les discussions pour un éventuel partenariat commercial étaient ouvertes.

Le Japon est en effet grandement intéressé par la Mongolie, ce pays en pleine croissance qui prend discrètement, mais surement, une place toujours plus importante en Asie. En effet, l'année dernière, l'économie mongole a affiché une croissance plutôt insolente de 17,3%.

Les enjeux seront principalement les infrastructures, mais aussi les ressources naturelles : la Mongolie a d'importantes réserves de charbon, d'uranium, de cuivre ainsi que de nombreux minérais rares. On sait d'ores et déjà que des compagnies japonaises vont aider au développement de Tavan Tolgoi, mine de charbon à ciel ouvert réputée pour la haute qualité de son charbon.

Même si le projet avait été initié l'an dernier, il ne prend forme qu'aujourd'hui, principalement à cause des nombreuses responsabilités auxquelles Yoshihiko Noda a dû faire face en 2011.

Source : The Tokyo Times

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 18:35

Mis en ligne le 2012-03-20

 

Lundi 12 mars, le Premier Ministre Yoshihiko Noda a accueilli son homologue mongol, Sükhbaataryn Batbold, à Tokyo. Au terme de cette rencontre organisée pour les 40 ans des relations diplomatiques entre les deux pays, il a été décidé que les discussions pour un éventuel partenariat commercial étaient ouvertes. 

Le Japon est en effet grandement intéressé par la Mongolie, ce pays en pleine croissance qui prend discrètement, mais sûrement, une place toujours plus importante en Asie. En effet, l'année dernière, l'économie mongole a affiché une croissance plutôt insolente de 17,3%. 

Les enjeux seront principalement les infrastructures, mais aussi les ressources naturelles : la Mongolie a d'importantes réserves de charbon, d'uranium, de cuivre ainsi que de nombreux minerais rares. On sait d'ores et déjà que des compagnies japonaises vont aider au développement de Tavan Tolgoi, mine de charbon à ciel ouvert réputée pour la haute qualité de son charbon.

Même si le projet avait été initié l'an dernier, il ne prend forme qu'aujourd'hui, principalement à cause des nombreuses responsabilités auxquelles Yoshihiko Noda a dû faire face en 2011.

 

Source : The Tokyo Times

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 17:16

Mis en ligne le 2012-03-01

 

La compagnie minière canadienne Ivanhoe se dit optimiste sur le démarrage prochain des opérations à la mine de cuivre et d’or d’Oyu Tolgoi, en Mongolie. Deux lignes de traitement du minerai d’une capacité de 100.000 tonnes sont en cours de montage, et la Chine livrera du courant.

Le projet a connu quelques péripéties, quand le gouvernement mongol a voulu prendre 50% des parts du projet, réduisant de 20% le bénéfice attendu des investisseurs. Un accord a été trouvé, sachant que la mine apporte du travail à 3.600 Mongols et 2.420 entreprises locales. La mine de cuivre produira 450.000 tonnes annuelles, et avec l’extraction de 330.000 onces d’or par an, elle accroitra de 30% le PIB du pays, prévoit l’opérateur

Copyright 2012 © Commodesk

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 02:23

Mis en ligne le 2012-02-19

 

S'il fallait une preuve que les minerais sont promis à un avenir radieux, la fusion proposée le 7 février entre le premier négociant mondial de matières premières, le suisse Glencore, et le quatrième groupe minier mondial, le suisse Xstrata, en serait une superbe. Ce rapprochement en cours, d'une valeur boursière de 90 milliards de dollars, confirme que les investisseurs de la planète font le pari d'une rareté des matières premières, face à une demande qui galope. Ils tentent donc de sécuriser leurs approvisionnements et de s'approprier au maximum cette chaîne de valeur très prometteuse.

Cette conviction s'est manifestée chez les grands groupes par une frénésie d'investissements destinés à soutirer à la terre toujours plus de minerais métalliques ou énergétiques, afin de répondre à l'appétit pantagruélique des pays émergents, à commencer par la Chine .

 

En 2011, les mastodontes anglo-australiens BHP Billiton et Rio Tinto, le brésilien Vale, le suisse Xstrata et le sud-africain Anglo American, mais aussi la cohorte des mineurs "juniors" ont investi de l'ordre de 140 milliards de dollars (104,2 milliards d'euros) dans les puits et les machines. Cela permettra d'obtenir toujours plus d'or, de fer, de charbon, de cuivre ou de "terres rares" pour fabriquer toujours plus de voitures, d'immeubles et de téléphones portables.

En 2010, ils avaient déboursé pour cela 100 milliards de dollars, et en 2003, moins de 40 milliards. L'année 2012 promet de ne pas être en reste. Rio Tinto a annoncé, le 8 février, qu'il investirait 3,4 milliards de dollars rien que dans ses mines de fer australiennes. BHP Billiton, associé à Rio Tinto, a fait savoir, le 14 février, qu'ils dépenseraient ensemble 4,5 milliards de dollars pour augmenter de 30 % la production de la plus grande mine de cuivre du monde, Escondida, au Chili.

Autre manifestation de ce boom, les fusions-acquisitions sont de retour, grâce aux énormes liquidités dont disposent les grands mineurs après des années de bénéfices astronomiques (23 milliards de dollars en 2011 pour BHP). Le pic de ces concentrations avait été atteint en 2007, avec un montant de 210 milliards de dollars. Selon une étude publiée le 5 février par le cabinet Ernst & Young, la crise a fait chuter ces rachats à 126 milliards en 2008 et à 60 en 2009. Une remontée s'est amorcée en 2010 à 113 milliards et confirmée en 2011 à 162 milliards.

Désireuses d'utiliser au mieux leurs capitaux, les entreprises se trouvent face "au dilemme d'acheter, de construire ou de distribuer leurs bénéfices", note l'étude. Elles choisissent de plus en plus la première solution, parce qu'il est plus facile, plus rapide et moins coûteux de racheter un concurrent et ses mines que d'en creuser de nouvelles.

Les pays visés par ces achats ? Les pays développés, plus sûrs, et en premier lieu les Etats-Unis, le Canada et l'Australie. Les secteurs les plus recherchés ? Le charbon et l'or. Les cinq plus grandes fusions-acquisitions ? BHP Billiton s'est diversifié dans le pétrole et le gaz avec Petrohawk Energy (11,7 milliards de dollars) ; le russe KazakhGold Group s'est approprié son confrère de la filière de l'or Polyus Zoloto (8,4 milliards) ; le russe Urakali s'est renforcé dans la potasse avec Silvinit (8,1 milliards) ; le canadien Barrick Gold a jeté son dévolu sur Equinox Minerals (7,3 milliards) ; le charbonnier américain Alpha Natural Ressources a dévoré son petit concurrent Massey Energy (7,1 milliards).

Comme le note Ernst & Young, ces croissances externes ont pour but d'abaisser les coûts, mais aussi d'atteindre la taille critique pour ne pas faire les frais de la volatilité des prix des matières premières, très dépendants des problèmes macroéconomiques, telles les crises de la dette.

C'est pourquoi le mouvement de concentration devrait s'accélérer en 2012, note l'étude, même s'il n'y a pas de corrélation entre la valeur boursière des sociétés minières - atone - et les prix des matières premières, qui ont flambé durant le premier semestre 2011 et qui sont appelés à grimper encore. Ainsi, tous les observateurs s'attendent que le nouvel ensemble Glencore-Xstrata prenne pour cible le numéro 5 mondial, Anglo American, dont les gisements de platine sud-africains sont alléchants.

Cette course à la taille débouchera inévitablement sur des quasi-monopoles qui imposeront leur loi aux pays en développement et leurs prix aux consommateurs. La seule résistance que ces mastodontes rencontreront sur leur chemin viendra des Etats. Qu'ils soient développés (Australie), émergents (Brésil, Russie, Afrique du Sud) ou en développement (Venezuela, Bolivie), ceux-ci veulent participer à la fête et n'hésitent pas à changer les règles du jeu minier en leur faveur pour toucher plus de royalties.

Souvent tentés par la nationalisation, comme en Afrique du Sud, qui vient d'y renoncer, ou en Mongolie, les gouvernements n'oublient pas que leurs populations paieront le prix des dégâts environnementaux infligés par les bulldozers, les puits et leurs rejets. Aucun d'entre eux ne souhaite connaître les révoltes socioenvironnementales des Chinois ou des Néo-Calédoniens. Elles ne sont qu'un avant-goût de ce qui attend les groupes miniers, insoucieux de leur voisinage comme de la planète.

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