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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 11:21

2015-11-24

OIE Organisation Mondiale de la Santé Animale - 24/11/2015 15:10:00


Le Directeur général de l'OIE, le Docteur Bernard Vallat a reçu, jeudi dernier, Son Excellence Monsieur Tsakhia Elbegdorj, Président de la République de Mongolie, dans le cadre de sa visite officielle en France. Cette rencontre a permis d'aborder différents enjeux liés au pastoralisme et à la santé animale dans ce pays qui oeuvre activement à l'amélioration de sa situation sanitaire dans le but d'améliorer son économie rurale, mais aussi son commerce extérieur. L'OIE a réexprimé son engagement à soutenir l'amélioration durable des activités des Services vétérinaires mongols.

La sauvegarde du pastoralisme en Mongolie et dans le monde a également fait l'objet d'une attention particulière, permettant de convenir, d'ici la fin de l'année 2016, de l'organisation d'une Conférence de haut niveau sur ce sujet, sous le patronage du Président de la Mongolie et de l'OIE, avec l'appui scientifique de l'OIE.

La Mongolie est un très grand pays pastoral, dans lequel, ses communautés d'éleveurs traditionnels ont acquis un savoir-faire d'une complexité inestimable pour exploiter, grâce à leur cheptel, des terres et des ressources naturelles qui seraient autrement inutilisables.

« L'appui à la résilience des sociétés pastorales doit susciter une réaction coordonnée dans le monde. La disparition de ces communautés serait une catastrophe sociale, culturelle et environnementale » a souligné le Dr Vallat, Directeur général de l'OIE, lors de cette rencontre.

La subsistance de ce mode de vie est aujourd'hui menacée et les risques qui pèsent sur le futur du pastoralisme concernent plusieurs continents. Pour soutenir l'existence de ces communautés en milieu pastoral, dont le mode de vie et le savoir-faire font partie de l'héritage mondial de l'humanité, une prise en charge efficace de la santé animale est l'un des principaux défis à relever.

Les discussions fructueuses entre les Délégations respectives du Président de Mongolie et de l'OIE ont abouti à un accord pour l'organisation d'une Conférence de haut niveau sur le pastoralisme et les civilisations nomadiques, sous le haut patronage du Président de Mongolie et de l'OIE, associant tous les pays du monde qui hébergent des communautés pastorales.

Le contrôle des maladies animales en Mongolie, ainsi que dans les pays voisins est nécessaire non seulement pour la sauvegarde d'une activité séculaire, mais également pour la prospérité de l'économie et du commerce extérieur de ce pays. La fièvre aphteuse et la brucellose sont des exemples de maladies dont l'élimination permettrait d'importants bénéfices pour la sécurité alimentaire nationale, pour la santé publique et pour l'exportation d'animaux et de produits d'origine animale. La Mongolie est déjà engagée, avec le soutien de l'OIE, dans des programmes de contrôle de ces maladies et de l'amélioration de la gouvernance des Services vétérinaires nationaux, et vise, à terme, à être reconnue indemne de fièvre aphteuse par l'Assemblée mondiale de notre Organisation.

Que ce soit pour la protection du pastoralisme ou pour l'amélioration de la santé animale, le rôle que doivent jouer les Services vétérinaires est crucial. Ils doivent pouvoir bénéficier des ressources humaines et financières appropriées, d'une formation de qualité, de laboratoires de diagnostic performants, et disposer d'une législation nationale adéquate. Le Président de Mongolie a témoigné l'intérêt de son pays à se conformer aux normes intergouvernementales de qualité de l'OIE dans ces domaines et l'OIE s'engage à soutenir ses décisions.

La Mongolie a déjà bénéficié de plusieurs missions de l'OIE dans le cadre du Processus PVS d'amélioration des performances des Services vétérinaires, entre 2007 et 2015, des vaccins issus des banques régionales de vaccins de l'OIE contre la fièvre aphteuse, et a confirmé son souhait de continuer à respecter les normes intergouvernementales de l'OIE sur le contrôle des maladies et la qualité des Services vétérinaires. La Mongolie a également confirmé sa demande d'adhésion à la Sous-commission régionale « SEACFMD » de contrôle de la fièvre aphteuse.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 12:11

2015-11-10

Sciences et Avenir publie un article sur la mort des antilopes par milliers :

La mystérieuse épidémie qui touche les Saïgas depuis mai 2015 ne faiblit pas. Les chercheurs se sont réunis fin octobre 2015 dans l'urgence.

CATASTROPHE. Les Saïgas ne cessent de mourir par troupeau entier depuis le printemps au Kazakhstan. Durant le mois de mai 2015, 120.000 antilopes sont décédées dont 85.000 en seulement une journée ! Un peu plus tard dans l'année, au mois de septembre, 60.000 nouveaux animaux sont morts en quatre jours. Dans certains troupeaux, la mortalité atteint les 100 % en 24 heures : du jamais vu auparavant. Le géo-écologiste, Steffen Zuther et ses collègues qui étaient sur place en septembre - afin d'étudier le vêlage d'un troupeau de ces antilopes - avaient procédé à une autopsie. L'étude des échantillons de tissus de l'animal avait permis d'identifier une toxine spécifique. Cela avait mené à la conclusion que l'hécatombe était due à une infection probable par une bactérie du genre Pasteurella. Le micro-organisme aurait causé d'abondantes pertes de sang dans la plupart des organes de l'animal. Aujourd'hui on estime que 211.000 Saïgas sont mortes ce qui représente 70 % de la population totale de cette espèce. Dans la Steppe de la Faim, un désert du Kazakhstan, il ne reste plus que 12 % de la population initialement présente en 2014.

Des scientifiques de Russie, du Kazakhstan, de l'Ouzbékistan, de la Mongolie et de la Chine se sont donc réunis dans l'urgence fin octobre 2015 à Tachkent (capitale de l'Ouzbékistan) pour discuter de cette alarmante hécatombe qui touche une espèce considérée comme en danger critique d'extinction par l'UICN. Selon le groupe de chercheurs, l'hiver de l'année 2015 a été rude et il a été suivi par un mois de mai orageux durant lequel les températures ont fortement chuté alors que les antilopes avaient déjà perdu leur pelage d'hiver. Cette fraîcheur aurait perturbé les animaux causant un stress qui lui même aurait provoqué un affaiblissement du système immunitaire. Le printemps globalement humide a quant à lui sans doute permis la multiplication des bactéries. Elles n'ont eu aucun mal à infecter les troupeaux perturbés de Saïgas (et bien que normalement cette bactérie n'a pas d'impact négatif sur cette espèce, étant souvent déjà présente naturellement dans les cavités buccales et nasales de l'animal). Afin de tenter de sauver les antilopes Saïgas, diverses mesures ont été décidées durant la conférence : les chercheurs vont surveiller de façon plus méticuleuse la maladie, la protection des antilopes contre les braconniers va être renforcée et il va y avoir un contrôle accru de la construction des infrastructures dans les régions où les Saïgas sont présentes.

La suite sur sciences et avenir :

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 10:02

Au moins trois squelettes de dinosaures encore dans l’œuf ou peu après l'éclosion au moment de leur mort ont été mis au jour.

Au moins trois squelettes de dinosaures encore dans l'oeuf ou peu après l'éclosion au moment de leur mort ont été mis au jour dans la région appelée "la tombe du dragon" du désert de Gobi en Mongolie, ont annoncé mercredi des scientifiques belges.

Lézards à crête. Découverts dans cette région célèbre pour sa richesse en fossiles de dinosaures datant de la fin du Crétacé (entre 70,6 et 65,5 millions d'années), les scientifiques décrivent trois ou quatre spécimens périnataux de dinosaures Saurolophus angustirostris, ainsi que deux fragments de coquille d'oeuf. Les Saurolophus angustirostris, ou "lézard à crête", étaient des dinosaures herbivores de grande taille, allant jusqu'à douze mètres de long et pesant plus de deux tonnes. Un grand nombre de leurs squelettes, bien préservés, ont été découverts.

Une avancée pour la recherche scientifique. Les fragments fossilisés de coquilles d'oeuf retrouvés avec eux ressemblent étroitement à ceux déjà trouvés de la même famille des Saurolophus angustirostris en Mongolie. Selon ces scientifiques, cela laisse penser que ces "bébés" saurolophini pourraient aider à combler le trou

La suite sur Europe 1 :

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 23:15

2014-06-04

 

NEW YORK - Un Américain qui avait importé illégalement des squelettes de dinosaures de Mongolie, dont l'un datait de 70 millions d'années, a été condamné mardi à New York à trois mois de prison.

Eric Prokopi, qui avait plaidé coupable en décembre 2012 était notamment accusé d'avoir fait venir de Mongolie, puis reconstitué avec soin, un squelette de Tarbosaure bataar (T-bataar) datant de 70 millions d'années.

De 2,43 m de haut et 7,31 m de long, le squelette avait été vendu aux enchères pour 1,05 million de dollars le 20 mai 2012 à New York.

Mais il avait été saisi le mois suivant après intervention des autorités de Mongolie. Le squelette leur a été rendu en mai 2013.

M. Prokopi, 39 ans, qui se présentait comme un «paléontologue commercial», était accusé d'avoir entre 2010 et 2012 fait clandestinement sortir de Mongolie de nombreux ossements de dinosaures, achetés pour 200 000 dollars à un vendeur sur place, avec un associé britannique.

Ces ossements étaient d'abord acheminés en Grande-Bretagne, certains repartant ensuite aux États-Unis pour être reconstitués.

Le «paléontologue commercial» avait ainsi notamment acheminé les ossements de trois tarbosaures bataars du désert de Gobie (dont celui qu'il avait ensuite reconstitué), deux squelettes de saurolophus angustirostris, et plusieurs squelettes d'oviraptors, selon les procureurs.

Il avait aussi acheté en 2010 un squelette de microraptor - un petit dinosaure ressemblant à un gros oiseau - à une personne en Chine.

Quand il a été arrêté chez lui en Floride, un camion y arrivait chargé de quelque 200 kilos de fossiles.

Depuis 1924, la Mongolie considère les fossiles comme une propriété nationale et leur exportation est interdite.

Le T-bataar reconstitué a été rendu à la Mongolie l'an dernier. Les os des deux autres tarbosaures bataars, d'un hadrosaure, de plusieurs oviraptors et squelettes de gallimimus doivent l'être prochainement.

Le ministre de la Culture de Mongolie, Oyungerel Tsedevdamba, a annoncé que son pays prévoyait de construire un musée des dinosaures et que les os du T-bataar constitueraient la «première exposition».

M. Prokopi risquait de longues années en prison, mais les procureurs avaient souligné qu'il avait coopéré de manière exemplaire à l'enquête.

«Ni le gouvernement américain ni le gouvernement de Mongolie ne savaient, avant qu'il ne le leur signale, que d'autres dinosaures de Mongolie se trouvaient aux États-Unis», avaient-ils écrit au juge.

 

http://www.journaldequebec.com/2014/06/03/trois-mois-de-prison-pour-trafic-de-dinosaures

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 01:38

2013-12-15

 

À quoi le désert de Gobi doit-il sa taille actuelle ? Certainement pas à l’Himalaya et au plateau tibétain nous dit une nouvelle étude, puisqu’ils sont apparus trop tôt que pour avoir un rôle à jouer. Non, le climat régional affectant l’Asie centrale serait plutôt lié à l’orogenèse de deux autres massifs montagneux : les monts Khangaï et l’Altaï.

 

L’Asie centrale est en grande partie une région aride, comme en témoigne l’existence du désert de Gobi. Selon la théorie actuellement admise, son climat actuel se serait développé voici 45 millions d’années, à la suite de l’orogenèse de l’Himalaya et du plateau tibétain. L’Everest et ses acolytes sont notamment accusés de bloquer les masses d’air humide qui remontent depuis l’océan Indien. Pour sa part, le plateau tibétain serait impliqué dans un phénomène de subsidence atmosphérique. Des masses d’air sec y descendraient avant de s’écouler vers la Mongolie. Ce faisant, elles seraient de plus en plus comprimées, ce qui provoquerait leur réchauffement et limiterait la formation d’orages.

Mais alors, comment expliquer la découverte faite par Jeremy Caves de l’université Stanford (États-Unis) ? Ce chercheur vient de montrer que le centre et le sud-ouest de la Mongolie étaient des régions humides voici 30 millions d’années. Pour ce faire, il a analysé des sédiments et des prélèvements de sols récoltés en 2011 et 2012 sur des sites méticuleusement choisis le long de la bordure nord du désert de Gobi, en fonction de l’âge des roches qui y affleurent. Par la suite, leur contenu en isotopes stables du carbone a été quantifié, puisqu’il s’agit d’un bon indicateur pour estimer la productivité végétale durant une période donnée. Or, qui dit productivité… dit précipitations.

À l’aide d’un modèle, l’évolution du climat sur la région concernée a été reconstituée pour ces quelques dernières dizaines de millions d’années. Des chaînes de montagnes sont bien impliquées dans la désertification actuellement observée en Mongolie, mais pas celles que l’on croit. Ce résultat a été dévoilé le 12 décembre dernier durant le congrès d’automne de l’Union américaine de géophysique (AGU, pour American Geophysical Union). Mais alors, qui sont les coupables ?


Le désert de Gobi se caractérise par des paysages variés notamment composés de vastes plaines, de steppes, de zones rocheuses ou sableuses, ou encore de chaînes de montagnes. © PNP!, Flickr, cc by nc nd 2.0

Des montagnes montent, une région humide s’assèche

De nos jours, le taux de précipitations annuel moyen dans la zone considérée est d’environ 125 mm. Selon les mesures, cela signifie qu’il a diminué d’approximativement 250 mm au cours des 10 à 30 derniers millions d’années. Or, la chaîne de l’Himalaya et le plateau tibétain étaient déjà en place durant cette période. En revanche, les monts Khangaï (Khangain nuruu en mongol) sont justement sortis de terre voici 30 millions d’années à l’ouest et au sud-ouest du désert de Gobi. Ils se rattachent dans leur partie sud et ouest au système de l’Altaï, qui est également impliqué dans l’assèchement de l’Asie centrale.

En effet, la diminution du taux de précipitations s’est accélérée voici 5 à 10 millions d’années. Or, cette période correspond environ au moment où l’Altaï a émergé. Une fois en place, les deux chaînes de montagnes auraient rempli la fonction précédemment attribuée à l’Himalaya : bloquer des masses d’air humide avant leur entrée en Asie centrale. Voilà donc pourquoi ses parties nord et est sont humides, tandis que ses zones sud et ouest sont sèches.

Et l’Himalaya ? Est-il totalement étranger à la problématique étudiée ? Non, des indices suggèrent que quelques parties du désert de Gobi existaient déjà avant l’orogénèse de l’Altaï et des monts Khangaï. Ces chaînes de montagnes ont donc contribué à son expansion vers le nord et l’ouest, jusqu’à ce qu’il atteigne la taille que nous lui connaissons aujourd’hui. Voilà donc comment la géologie peut expliquer un climat régional.

 

Depuis  http://www.futura-sciences.com/

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 06:52

mis en ligne le 2013-10-25

 

Conférence du jeudi 7 novembre 2013

Conférence du jeudi 7 novembre 2013
Projection en avant-première et Conférence présentée

par Pierre-Henri Giscard et Cédric Robion

Le jeudi 7 novembre 2013 à 18h30

« Le Sarcophage gelé de Mongolie »

Un film de Cédric Robion, Co-Production : Arte France / AGATFILMS

Dans les montagnes de l’Altaï, une expédition archéologique met à jour la tombe d’un guerrier scythe parfaitement conservé dans le permafrost 

Dans les steppes glacées de l’Altaï mongol, une expédition archéologique fouille la sépulture d’un guerrier scythe oriental, vieille de 2300 ans. Leur rite d’enfouissement profond des morts, conjugué aux conditions climatiques extrêmes, pourrait permettre de découvrir les dernières tombes glacées de la planète et lever le voile sur cette branche méconnue de la civilisation Scythe. Mais le temps presse. Le réchauffement climatique menace les vestiges de ces pionniers venus d’Europe conquérir le versant asiatique de l’Altaï. Leurs tombes réservent de belles surprises. Attirés par l’effervescence inhabituelle, des nomades Kazakh installent leur campement d’été près des fouilles. C’est l’un des derniers peuples coupé du monde moderne. L’archéologie collabore alors avec l’ethnologie pour révéler des similitudes troublantes entre ces deux peuples que 2000 ans séparent. Ce véritable conservatoire vivant prouve la permanence d’une «civilisation de la steppe».

Mais pour combien de temps encore ?

 

 

Entrée libre

Société des Explorateurs Français, 184 Boulevard Saint-Germain, Paris 6e

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 06:57

Mis en ligne le 2013-09-25

 

Prochain arrêt : Oulan Bator

 

Il y a 5 jours, Un convoi de cinq camions et 150 génisses montbéliardes gestantes était en route en direction de la  Mongolie. Un premier acte commercial qui résulte notamment de la dernière exposition Umotest.

 

 

Stress ? Aucun signe. Et pourtant, ce mardi matin, une première est en train de se réaliser : Coopex montbéliarde, Gen’IAtest et Franche-Comté élevage affrètent leur premier convoi en direction de la Mongolie.
Du centre d’allotement de La Chevillotte vers la Mongolie via la Hollande et l’aéroport d’Oulan Bator.
Une première qui résulte d’un travail au long cours. Avec une première rencontre il y a deux ans. Puis des contacts sur place et des visites. « Et ensuite quelques négociations », note Guilhem Brouzes, le responsable de l’activité reproducteur de Coopex-Gen’IAtest.
Pour déboucher sur un convoi aéroporté de 150 génisses gestantes. « Il est clair que cette personne avait envie de quelque chose d’autres que l’existant car instinctivement, on ne se tourne pas vers la montbéliarde ».
Un contexte particulier dans la mesure où cette première commande préfigure un changement d’orientation de la politique agricole en Mongolie.
« Nous pressentons une constitution des premiers élevages modernes avec de grosses unités. » Car il faut aussi répondre à une évolution des modes de consommation des classes moyennes.
« Elles ont envie de plus de lait et de produits transformés comme le lait fermenté ou les fromages frais. » En attendant d’autres transformations.
Donc la montbéliarde, en alternative à la holstein . « Parce que notre race est résistante, qu’elle est solide et qu’elle s’adapte à des conditions d’élevage difficile. »
Pour cet acte commercial, les montbéliardes sont en début de gestation. « Elles arrivent juste avant la période de froid. » Ce qui va permettre de les acclimater.

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 20:17

Mis en ligne le 2013-09-08

 

La Mongolie possède des paysages uniques au monde. Ces plaines enherbées font le bonheur des photographes. Ces immenses étendues vertes sont pourtant en danger. Les moutons et les chèvres y font des dégâts irréversibles. Il est temps de faire attention aux steppes mongoles, si on ne veut pas qu'elles deviennent un désert aride et sec, à l'image du sud du pays.

La Mongolie présente la plus grande prairie du monde. Cette étendue est tellement importante qu'elle joue un rôle déterminant dans l'écosystème et le climat local. Cet équilibre est mis en péril, par une activité humaine florissante en Mongolie : l'élevage de moutons et de chèvres. Depuis 1990, le nombre d'animaux d'élevage a doublé. Il est passé à plus de 45 millions de têtes pour 2,7 millions d'habitants. Le chômage de la population mongole amène beaucoup de personnes à se tourner vers cette activité paysanne. Les troupeaux de bovins sont moins destructeurs que ceux de caprins ou d'ovidés.


La Mongolie peut être verte (wikipedia)


Le problème est que les troupeaux ont tellement besoin de nourriture que les plaines sont décimées. Une étude de l'Oregon State University a utilisé des images satellites pour chiffrer les dégâts sur les steppes mongoles. De nouvelles techniques de détection de la végétation ont permis de publier des chiffres très précis.

12 % de la biomasse de la Mongolie a disparu. 70 % des surfaces enherbées sont considérées comme dégradées. La surconsommation d'herbe par les animaux est responsable de 80 % de cette perte. Cette diminution de la végétation a un impact direct sur les précipitations qui ont une tendance nette à la baisse. Moins d'herbe, moins de pluies, ce sont des facteurs qui vont accélérer la désertification des surfaces.

On ne se rend pas forcément compte, mais la Mongolie étant un pays gigantesque. Sa surface est de 1,5 million de km2, à comparer la France fait un petit 675.000 km2. Les surfaces en jeu sont importantes. En effet, on considère que 79 % du territoire mongol fait partie du type prairie.

Cela fait 20 ans que l'on sait que la surface verte diminue en Mongolie. Pendant pas mal de temps, les chercheurs se sont demandé à qui la faute incombait. Était-ce le réchauffement climatique, les élevages, ... ? Cette étude indique clairement que le responsable désigné est l'augmentation du nombre de chèvres et de moutons broutant la Mongolie.

Le grand gagnant dans cette histoire est le désert de Gobi qui gagne du terrain à chaque fois qu'un mouton ou qu'une chèvre se nourrit.

Références: Hilker, Thomas; Natsagdorj, Enkhjargal; Waring, Richard; Lyapustin, Alexei; Wang, Yujie. (2013) Satellite observed widespread decline in Mongolian grasslands largely due to overgrazing.

 

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 22:11

2013-07-09

Guillaume GAROT, Ministre délégué chargé de l’Agroalimentaire, représentera le Président de la République François Hollande à la cérémonie d’investiture de M. Tsakhia ELBEGDORJ, Président de la République de Mongolie, le 10 juillet 2013 à Oulan Bator.

A cette occasion, Guillaume GAROT rencontrera les dirigeants de l’Etat mongol, notamment le Vice Premier-Ministre, M. Dendev TERBISHDAGVA, et le Ministre de l’Agriculture et de l’Industrie, M. Khaltmaa BATTULGA.

Lors de cette visite, Guillaume GAROT remettra une invitation officielle du Président de la République au Président ELBEGDORJ à se rendre à Paris en novembre prochain.

Programme

10 juillet 2013
9h00 : Réunion de travail avec les opérateurs et sociétés français présents en République de Mongolie dans le domaine de l’agriculture et de l’agro-alimentaire.
11H10 : Cérémonie de prestation de serment du Président mongol, M. Tsakhia ELBEGDORJ
13h00 : Cérémonie d’hommage à l’empereur Gengis-Khan et parade militaire, puis audience du Président avec les chefs de délégation des pays étrangers
15h00 : Entretien M. Khaltmaa BATTULGA, Ministre de l’Agriculture et de l’Industrie
17h00 : Entretien avec M. Dendev TERBISHDAGVA, Vice Premier-Ministre
18h00 : Réception à la résidence présidentielle des chefs de délégation
19h00 : Réception à l’ambassade de la communauté française.

11 juillet 2013
11h00 : Cérémonie d’ouverture du Naadam, fête nationale mongole, au stade central d’Oulan Bator
14h00 : Visite d’un élevage laitier à la périphérie d’Oulan Bator
18h00 : Fin de la visite, et retour vers Paris

 

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 13:34

2013-07-09

 

OULAN-BATOR - Le géant minier anglo-australien Rio Tinto a annoncé mardi avoir commencé ses livraisons de cuivre extrait de sa mine à Oyu Tolgoi en Mongolie, qui recèle parmi les plus grandes réserves de métal rouge au monde.

Oyu Tolgoi, la colline turquoise, située dans le sud du désert de Gobi, devrait produire 430.000 tonnes de minerai de cuivre et 425.000 once d'or par an en moyenne sur vingt années d'exploitation, a précisé Rio Tinto, qui contrôle le site.

Le projet, dont le développement a demandé 6,2 milliards d'investissements(4,8 milliards d'euros), représente une manne pour la Mongolie, ancien pays satellite de l'Union soviétique converti au capitalisme il y a vingt ans.

Il a fallu la vision et le travail acharné de milliers de personnes pour en arriver à convertir les ressources abondantes du désert (mongol) en valeur concrète pour tous les actionnaires (de ce projet), y compris les Mongols, s'est félicité le chef de la division cuivre de Rio, Jean-Sébastien Jacques.

Rio estime que la mine représentera plus de 30% du PIB du pays d'ici 2020 lorsqu'elle fonctionnera à pleine capacité.

S'agissant du marché, le groupe australien estime que les conditions sont optimales.

La production sur le site démarre au moment où les réserves vierges de cuivre de qualité sont rares et alors que les perspectives pour le marché du cuivre restent robustes, a ajouté M. Jacques.

Le ministre mongol du secteur minier, Davaajav Gankhuyag, s'est quant à lui réjoui mardi de l'entrée en production du projet, estimant qu'Oyu Tolgoi devrait gonfler de 30% à 40% les exportations totales du pays.

Les premiers acheminements extraits de la mine étaient initialement attendus le mois dernier, mais ont été retardés pour cause de mésentente entre Rio Tinto et le gouvernement, notamment sur les conditions de rapatriement des bénéfices.

La crainte d'une mainmise étrangère sur les ressources du pays avait alimenté la résurgence d'un nationalisme minier au cours de la campagne pour les élections présidentielles dans le pays en juin.

Le gouvernement mongol possède 34% de la mine Oyu Tolgoi, les 66% restants appartenant au canadien Turquoise Hill Resources -- lui-même contrôlé à 51% par Rio Tinto.
Via : http://www.romandie.com/news/n/_Mongolie_l_immense_mine_de_cuivre_de_Rio_Tinto_a_commence_a_produire84090720131237.asp

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