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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 08:15
2014-04-23
 
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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 21:04

2014-04-16

 

Concert gratuit de musique traditionnelle de Mongolie le 21 avril à 15 heures, la Chapelle en Vercors.

Contact :

Les Gabriels
Combe de Loscence
26420 La Chapelle-en-Vercors

Tél : 04 75 48 17 88
Le concert :
Le groupe mongol Hosoo & Transmongolia accompagné d’un musicien français: Michel Abraham fondateur de uRYa
Les quatre musiciens et chanteurs du groupe Hosoo & Transmongolia interprètent des pièces traditionnelles mongoles, perpétuant une tradition qui laisse le champ libre à l’interprétation.
Ils ont reçu une formation d’excellence dans le chant de gorge.
Ils accompagnent leur chant des instruments traditionnels : vièle à tête de cheval, luth, guimbardes, flûte tsuur, yataga ...
HOSOO est un maître du chant de gorge ou chant diphonique, une technique de chant permettant à un seul chanteur de produire plusieurs voix simultanément. Il est issu d’une famille de musiciens traditionnels talentueux et a grandi dans la patrie même du chant, au pied des montagnes de l'Altaï.
Ces événements seront LIBRES D'ENTRÉE avec la présence d’un panier à l’issue du concert pour participer aux frais des musiciens.

 

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 08:55

Mise en ligne le 2013-09-15

 

UB°K est une rencontre entre trois musiciens, trois univers, trois visions qui se percutent et s’entremêlent, faisant émerger un nouvel espace sonore composite. On entend souvent parler de "couleur musicale" dans un morceau ou une voix; ils vont invitent à les suivre dans un paysage frappé de belles couleurs franches, aux harmonies surprenantes. Vivez avec eux une expérience unique et troublante, un voyage dans des terres tout à la fois familières et inconnues, où se côtoient des pièces tirées du Moyen-Age occidental, d’autres appartenant à la tradition des régions de l’Altaï, ainsi que des compositions modernes.

>>> Vendredi 4 octobre : NANOU COUL ET TAMAALA
NANOU COUL chante depuis l'âge de huit ans. Elle commence sa carrière comme chanteuse soliste dans son quartier natal de Saladié à Bamako, puis participe ensuite à toutes les Biennales Artistiques Culturelles du Mali, de 1984 à 90. En 1993, elle sort son premier album, Tiéba.
En 1994, Les Aigles du Mali ont suivi, puis en 1998 Yébalifô et en 99 Maliba. La particularité de cette chanteuse est qu'elle chante en bambara et en soninké. Ses thèmes se rapportent aux enfants, à l'éducation et aux femmes.
TAMAALA naît quand Stéphane Rodot tombe sous le charme cette grande chanteuse malienne.
Au fil des rencontres, une nouvelle formation se crée avec les doigts magiques de Michel Gentils à la guitare à douze cordes, les solos aériens d’Awa Kouyaté (choeurs+danse), Moussa Diabaté au balafon (ex de l’ensemble instrumental du Mali), Andra Kouyaté au ngoni, Ibrahima Diabaté au dunun et Stéphane Rodot au djembé.
Ils vous feront découvrir les répertoires Bambara et Soninké du Mali.

200-AFFICHE ORIGINE VAGABONDE 2013
Venus de tous les horizons, les artistes de L'Arterie apportent une forte identité à notre association. Celle du voyage vers l'inconnu qui enrichit les âmes vagabondes.
Ils sont grecs, maliens, mongoles et ont voyagé à travers le monde avec comme objectif : le partage de leurs cultures et de leurs origines. Aucune frontière ne les a empêchés de vivre la musique, la danse, la culture de l’autre.
Ces trois jours seront l’occasion de découvrir les principaux axes de notre association : le partage des cultures et la mixité.
Le Festival aura lieu au Théâtre de la Reine Blanche, 2 bis passage ruelle, 75018 Paris. Métro La Chapelle
le mercredi 2, jeudi 3, vendredi 4 Octobre 2013 à 21h.

>>> Mercredi 2 octobre : ASKIANOS et l'Académie de danse PARTHENON
ASKIANOS est le seul groupe de musique à proposer un programme de musiques crétoises en France, et représente ainsi la diaspora crétoise.
Les orchestres crétois sont principalement composés d’un joueur de lyre et de luth; ce qui fait la particularité d’ASKIANOS, c’est le santour qui apporte une couleur unique à la musique traditionnelle crétoise, car c’est un instrument qui jusqu’à présent n’avait jamais été utilisé.
Ouverts à tous styles musicaux, ils veillent à garder une musique crétoise traditionnelle tout en y mettant leurs propres couleurs et personnalités musicales, ils seront accompagnés des danseurs du Parthénon, qui font voyager les danses grecques à travers le monde d'Athènes à Las Vegas

>>> Jeudi 3 octobre : YESUN ET UBIK
Le répertoire de YESUN est basé sur les mélodies de danses mongoles. Chantées ou jouées, celles-ci sont simples et entraînantes, la musique est très accentuée, et garde un rythme régulier tout au long du morceau. Bujee et Ganaa, deux musiciennes spécialisées dans la musique traditionnelle mongole, vous feront découvrir ces sonorités grâce à leur morin khuur et tovchuur et seront rejointes par UBIK pour une deuxième partie.

 

 

SOUTENIR LE PROJET => http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/origine-vagabonde-musique-du-mondePREVENTES : inscrivez-vous => contact.larterie@gmail.com Plein tarif : 18e - tarif réduit : 13e Infos et réservations : http://www.reineblanche.com/informations-pratiques/reservations/


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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 07:46
2013-05-23
Alors que les chrétiens ne représentent pas plus de 2 % de la population mongole (2,8 millions d'habitants, majoritairement bouddhistes), l'annonce de l'Évangile connaît une vitalité réelle. L'Église de Mongolie vient de fêter ses vingt ans d'existence. Cette année, des dizaines de catéchumènes ont été baptisés à Pâques. Sur le terrain social, l'Église catholique gère aussi plusieurs centres d'accueil pour les enfants des rues, les jeunes, les personnes âgées ou handicapées, et a créé de nombreuses cliniques et centres médicaux. Comment vivent les chrétiens ? Quel témoignage de charité portent-ils au sein de la société ? Quels sont les enjeux pour le déploiement de cette Église ? Décryptage avec notre invité.
Emission du 22/05/2013
 
 
 
 
 
 
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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 09:20

2013-05-21

 

Jean-Jacques Annaud tourne actuellement pour China Film Group en Mongolie, Wolf Totem, un nouveau film d'aventures comme les affectionne le réalisateur français.

Après les échecs de ses deux derniers films "Or noir" et "Sa majesté Minor", Jean-Jacques Annaud pourrait bien trouver un nouveau souffle en Chine où il a trouvé le financement de son procain film, "Wolf Totem" dont le tournage a démarré en Mongolie en début de mois. Un projet qui a été présenté en marge du Festival de Cannes en fin de semaine dernière. Les festivaliers peuvent d'ailleurs croiser des affiches de "Wolf Totem" sur la Croisette.

Et comme le dit le réalisateur dans Le Film Français paru vendredi dernier, ce nouveau film est un vrai défi pour lui. "Wolf Totem" est l'adaptation du plus grand best-seller chinois de tous les temps écrit par Jiang Rong, vendu à plus de 20 millions d'exemplaires dans le monde et traduit dans 18 langues. Dans le film "convergent tous les thèmes qui me sont chers, avec une large place pour l'aventure et l'émotion", explique Jean-Jacques Annaud. L'histoire est celle d'un jeune pékinois qui est envoyé en Mongolie intérieure pendant la révolution culturelle. Fasciné par les loups, il va apprivoiser un louveteau.

Entamé le le 4 mai en Mongolie, le tournage doit se prolonger jusqu'au début du mois de novembre. Un tournage en mandarin et en 3D avec une équipe essentiellement locale, ce qui ajoute à la difficulté mais le cinéaste assure ne pas en être perturbé, "sur Le Nom de la Rose, nous n'étions que trois (français), Michael Lonsdale inclus". Ici ils seront neuf à chapeauter l'équipe, à transmettre le savoir faire et surtout à s'adapter à la façon de travailler de Jean-Jacques Annaud.

Le projet "Wolf Totem" date de la fin des années 2000 quand la société China Film Group, détentrice des droits d'adaptation, est venue trouver Jean-Jacques Annaud pour mettre en scène le film. Le budget, confortable de 30 millions de dollars est financé à hauteur de 80% par les Chinois. "C'est une aventure incroyablement enrichissante" déclare le réalisateur qui ajoute "bénéficier de la même liberté que j'ai toujours eue dans ma vie". Le film devrait être prêt pour une sortie chinoise en fin d'année 2014. Nous devrions voir le film en France en février 2015.

 

    http://lci.tf1.fr/cinema/news/wolf-totem-le-prochain-jean-jacques-annaud-finance-par-la-chine-7970425.html#

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 09:11

2013-05-17

 

Regards croisés sur la Mongolie

Par Nicole Nogrette et Coline Bérard (LEXPRESS.fr), publié le 16/05/2013 à 09:00

Olivier Laban-Mattei, photojournaliste et Lisandru Laban-Giuliani, son fils de 11 ans, ont silloné la Mongolie actuelle pour ramener Mongols (Neus), un ouvrage de photojournalisme en librairie le 16 mai.

Voir le diaporama : http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/culture/livre/regards-croises-sur-la-mongolie_1248862.html?p=3#content_diapo

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 22:47

Mis en ligne le 2012-12-05

 

Depuis des siècles, le lieu de sépulture du conquérant le plus célèbre de l'histoire est recherché.

 

"Il est indéniable que Gengis Khan a changé le cours de l'histoire. Pourtant nous connaissons peu de choses sur cette figure historique" affirme Albert Lin, explorateur et chercheur de National Geographic dans un entretien exclusif dans Newsweek Magazine paru ce mardi. Un projet de recherche multidisciplinaire en cours, réunissant des scientifiques américains et des chercheurs et archéologues mongols pourrait révéler qu'il se passe des choses sur la chaîne de montagnes Khentii en Mongolie. Parmi les découvertes de l'équipe, il y a les fondements de ce qui semble être un monument du 13ème ou 14ème siècle, dans une région qui a toujours été associée à la présence de ce lieu de sépulture. Les scientifiques ont trouvé un large éventail d'objets : pointes de flèches, porcelaine, variété de matériaux de construction. Selon l'explorateur tout serait cohérent.

Si les résultats le confirment, cette découverte archéologique sera l'une des plus importantes depuis des années. Des milliers de personnes ont été sollicitées pour passer au crible les données satellites et photographiques. Dans un laboratoire de l'Institut californien de technologie, télécommunication et information de l'Université de San Diego, Lin et son équipe passent au peigne fin le volume d'images satellites à très haute résolution et reconstituent des paysage en 3-D. Dans le cadre d'un projet open-source sans précédent, des milliers de volontaires ont partagé 85 000 images satellitaires à haute résolution afin que l'équipe puisse identifier les détails de structures occultées.

Enjeux politiques

Lin craint que ce monument, s'il s'avère être l'endroit où repose Gengis Khan, soit pillé par des escrocs qui ont déjà volé des reliques en Mongolie, et qu'ils vendent ensuite pour des milliers de dollars chez les antiquaires. Le peu de moyens, les conditions climatiques difficiles des dernières années (étés secs et hivers cruels) augmentent la probabilité de pillage. Mais les Mongols considérant Khan comme un dieu, cela change la donne. Les enjeux géopolitiques pourraient aussi entrer dans l'arène. La Chine, en quête de droits miniers en Mongolie, pourrait considérer que ce territoire est sien. Le tombeau de Gengis Khan deviendrait un objet de convoitises politiques insoupçonné.

Depuis sa mort il y a 800 ans, le lieu du dernier repos du chef militaire mongol Gengis Khan fait l'objet de recherches. Des millions de dollars ont été dépensés pour les fouilles mais sans aucun résultat. Tout a été fait, au moment de sa perte, pour cacher la tombe afin de la protéger d'éventuels pilleurs. La légende raconte que l'escorte funèbre de Khan tuait quiconque croisait son chemin pour ne laisser aucun indice du lieu de repos du grand chef. Ceux qui ont construit le tombeau funéraire ont été tués, idem pour les soldats qui les ont achevés. L'emplacement de cette tombe est l'un des mystères les plus durables de l'archéologie.

par Atlantico

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 15:28

Mis en lignele 2012-11-18

 

La Mongolie s’invite à la galerie Vivienne, des espaces démesurés, des steppes vertigineuses, des cavaliers impétueux, des ciels chaotiques, des yourtes immaculées… la Mongolie vient offrir son esprit nomade à notre monde sédentaire et à notre imaginaire.

Des artistes Mongols et Français croisent leurs arts entre deux mondes, deux modes de vie. Une Mongolie, cinq sensibilités d’artistes pour l’aborder.

 

Peintures, sculptures, photographies, calligraphies, meubles fin 19e...
123-Invitation.jpg 
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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 19:37

Mis en ligne le 2012-06-06

 

INSOLITE. Frédéric Romanuik, l'une des voix de France Bleu, avait envie d'offrir du rêve à ses contemporains. Il loue une vraie yourte mongole à Francheville, dans le sud de l'Eure.

C'est un trou de verdure où chante une rivière… Un petit lopin de terre - de 1 700 m² (sic) - le long duquel serpente un bras de l'Iton. Où les saules pleureurs côtoient les arbres fruitiers. Au centre de ce coin de paradis perdu dans le sud de l'Eure, à Francheville, trône en toute simplicité une véritable yourte mongole de 27 m² transformée en gîte atypique et pouvant accueillir jusqu'à six personnes.
Il ne s'agit pas là du rêve d'un fou mais d'une folle envie d'offrir du rêve aux autres. Depuis que cette yourte est ouverte à la location, des Alsaciens, Toulousains, Picards et surtout Normands ont occupé les lieux. « Ils ont envie de changer d'air, de région. Ce qui attire les gens, ce n'est pas tant la région que l'envie de dépaysement, estime Frédéric Romanuik, à l'initiative du projet. Ils recherchent le calme, la zenitude… »
Animateur à France Bleu Haute-Normandie, Frédéric Romanuik s'est trouvé une nouvelle voie. « Au départ, mon rêve, c'était d'avoir une ferme avec des dépendances et d'en faire des gîtes », déclare le - encore - trentenaire. Il a finalement opté pour la yourte mongole. Non seulement parce que c'est « plus rentable » - l'achat du terrain et de la yourte lui a coûté environ 25 000 € - mais aussi parce que ce type d'hébergement lui permettait d'être « détenteur d'une offre originale ». Pour ne pas « dénaturer l'aspect traditionnel » et « préserver l'aspect pittoresque », la yourte n'est pas « polluée » par des équipements contemporains. La yourte doit rester un lieu favorisant « une certaine promiscuité », estime Frédéric Romanuik. Pas de télévision à écran plat donc. A peine un poste de radio caché au fond d'un tiroir.
Pas non plus de cuisinière installée au milieu de la cabane mongole. Pour la réalisation des repas, direction un chalet en bois construit à quelques mètres de là et équipé d'un réchaud à gaz, d'un évier, d'un réfrigérateur et de fontaines d'eau potable.
Pour tout chauffage, la yourte dispose d'un poêle autour duquel les occupants prennent plaisir à échanger, « se raconter des histoires comme autour de la cheminée ».
Commandée en Mongolie par l'intermédiaire d'un « pote » à Frédéric qui tient une brocante mongole (« Mongol Yurt » à Verneuil-sur-Avre), cette yourte provient directement d'Oulan Bator. « J'ai attendu huit mois entre le moment où je l'ai commandée et celui où je l'ai reçue. Mais c'est comme ça. C'est parce que c'est à la bonne franquette », lance-t-il.
La yourte mongole de Fred vient ainsi compléter une offre d'habitat atypique plutôt réduite dans le département de l'Eure. Les moteurs de recherche sur Internet référencent à peine trois sites : à Francheville donc, Brionne et Saint-Ouen-des-Champs.
Frédéric Romanuik aimerait d'ailleurs développer cette offre voire l'élargir à d'autres types d'hébergement tels que les roulottes, cabanes dans les arbres…
L'animateur radio est donc à l'affût de terrains à vendre ou à louer dans l'Eure, possédant un plan d'eau. Ce qui lui permettrait de développer des prestations qui existent certes déjà dans le département mais qui demeurent assez confidentielles.

http://www.paris-normandie.fr/article/evreux/evreux-une-nuit-en-mongolie

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 12:18

Mis en ligne le 2012-04-21

 

Il aura fallu plusieurs siècles pour que les Occidentaux découvrent la totalité de la planète. Une aventure extraordinaire, qui met en valeur la force de la volonté humaine.

En 1316, Odoric de Pordenone, un franciscain du Frioul, est envoyé en Orient. Parti de Venise, il gagne Constantinople, Trébizonde et le golfe Persique, où il prend le bateau pour l'Inde. A Bombay, il embarque pour Ceylan. De là, il rejoint Sumatra, Java, Bornéo. En Chine, le missionnaire atteint Cambaluc, l'actuel Pékin, où il retrouve Jean de Montecorvino, fondateur d'une communauté chrétienne dans la capitale du Grand Khan (la Chine est alors occupée par les Mongols). Sur le chemin du retour, l'homme traverse la Mongolie, le Tibet (il est le premier Européen à pénétrer dans Lhassa), l'Afghanistan et la Perse. Repassant par Constantinople, il parvient à Venise en 1330, au terme de quatorze années d'un incroyable voyage.Odoric de Pordenone figure dans un passionnant Dictionnaire des voyageurs et explorateurs occidentaux (1), au milieu de religieux, de marins, de conquistadors, d'aventuriers, de diplomates, de marchands et de savants. Avec Marco Polo, Christophe Colomb ou le commandant Charcot, autrement célèbres, il partage l'esprit d'aventure, l'audace et la ténacité, caractéristiques communes à ceux qui sont partis à la découverte du monde, que leurs motivations aient été politiques, économiques, scientifiques ou religieuses. Dans l'Antiquité, les Crétois, les Phéniciens, puis les Carthaginois explorent la Méditerranée, les côtes du Maghreb et les côtes occidentales de l'Afrique. Les Grecs, établis en Sicile et en Italie, fondent des villes en Gaule et en Espagne. En Orient, l'empire d'Alexandre s'étend jusqu'à l'Indus. Les Romains, s'ils sont géographes, ne sont pas des navigateurs. Ce sont des marins grecs, à l'apogée de l'empire, qui croisent du côté de l'Arabie, de Malabar et de Ceylan, amorçant des relations commerciales entre Rome et la Chine des Han.

Amerigo Vespucci supplante Colomb

Vers l'an 1000, le Norvégien Eric le Rouge franchit l'Atlantique et pose le pied en Amérique, mais son exploit sera oublié par les Scandinaves eux-mêmes. A la même époque, l'islam mène les Arabes en Afrique et en Asie, leurs commerçants fréquentant les ports de l'Inde ou de la Chine du Sud. Les croisades poussent les Occidentaux à imaginer une alliance de revers avec les Mongols, dont l'empire englobe l'Asie centrale et la Chine. Ces contacts permettront plus tard des voyages commerciaux, dont celui de Marco Polo, qui séjourne en Chine de 1275 à 1295. La conquête ottomane ayant fermé les routes de l'Est aux Européens, c'est vers l'Ouest que se dirigent les Portugais et les Espagnols. En 1492, Christophe Colomb, parti pour l'Inde, tombe sur des terres inconnues. Il meurt en 1506, sans se douter qu'il a découvert un nouveau continent. C'est le cartographe Martin Waldseemüller, chanoine à Saint-Dié, dans les Vosges, qui a baptisé ce continent du nom d'Amerigo Vespucci, découvreur des côtes de Guyane, du Brésil et de l'Argentine en 1500-1502. En 2003, la Bibliothèque du Congrès de Washington a acheté la carte que Waldseemüller avait dessinée en 1507, sur laquelle est apparu pour la première fois le mot America. Toby Lester, un chercheur américain, raconte l'histoire de ce document dans un livre où on en apprend beaucoup sur cette époque (2).Tandis que Vasco de Gama double le cap de Bonne-Espérance et parvient en Inde (1497-1498), Magellan découvre le passage de l'Atlantique vers le Pacifique (1520) et navigue jusqu'aux îles Mariannes et aux Philippines, où il est tué (1521). Un de ses navires, toutefois, regagne l'Espagne par l'océan Indien et le cap de Bonne-Espérance (1522), réalisant le premier tour du monde. Les autres puissances maritimes ne sont pas en reste. Les Français, avec Jacques Cartier ou Champlain, explorent le Canada, et les Anglais cherchent dans la zone polaire un passage entre l'Atlantique et le Pacifique. Au XVIIIe siècle, avec Bougainville, James Cook ou Lapérouse, les dernières grandes explorations maritimes se déroulent dans le Pacifique.L'Afrique est encore inexplorée. Au XIXe siècle, la curiosité scientifique, l'évangélisation, la lutte contre l'esclavage et l'esprit de conquête se conjuguent à des degrés divers pour aboutir au partage du continent entre les Européens. Edward Berenson, un historien américain, retrace l'action de Stanley, qui réalisa la première traversée de l'Afrique d'est en ouest, de Savorgnan de Brazza, explorateur du Congo, de Gordon, l'antiesclavagiste britannique, ou du commandant Marchand, qui rêvait d'ouvrir une voie reliant l'Atlantique à Djibouti. Le livre (3) porte des jugements sans nuances sur la colonisation, mais laisse éclater l'admiration de l'auteur pour ces aventuriers. Il reste l'Amazonie, dont l'exploration n'est toujours pas achevée, et les zones polaires, que des expéditions héroïques explorèrent dans les années 1900.Sanjay Subrahmanyam, un chercheur indien, publie une biographie de Vasco de Gama (4). L'ouvrage se lit avec plaisir, mais il relève de cette histoire globale (world history) qui s'intéresse aux phénomènes transnationaux et aux aires culturelles non occidentales. Il est malséant, de nos jours, d'évoquer l'inégalité des civilisations. Il n'en est pas moins vrai que ce sont les Européens, en quittant leurs rivages, qui ont découvert le monde. - (1) Dictionnaire des voyageurs et explorateurs occidentaux. Du XIIIe au XXe siècle, de François Angelier, Pygmalion, 766 p., 29,90 €. (2) La Quatrième Partie du monde. La course aux confins de la Terre et l'histoire épique de la carte qui donna son nom à l'Amérique, de Toby Lester, JC Lattès, 562 p., 25 €. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Bernard Sigaud. (3) Les Héros de l'Empire. Brazza, Marchand, Lyautey, Gordon et Stanley à la conquête de l'Afrique, d'Edward Berenson, Perrin, 426 p., 25 €. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marie Boudewyn. (4) Vasco de Gama, de Sanjay Subrahmanyam, Alma Editeur, 490 p., 25 €. Traduit de l'anglais par Myriam Dennehy.

Le Figaro

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