Mis en ligne le 2011-11-29

Le Musée suisse de la marionnette, à Fribourg, expose une soixantaine de marionnettes et d'objets relatifs au théâtre. Ces pièces lui ont été données cette année par des particuliers et des collectionneurs. Le musée expose ainsi ses premières marionnettes de Mongolie: de précieuses ombres en cuir datant du 19e siècle. Comme chaque année, l'exposition temporaire dévoile les nouveaux venus dans la collection du musée qui compte quelque 3500 pièces. Les marionnettes 2011 ont été créés en Europe, en Asie et en Amérique latine. Le public peut les découvrir jusqu'au 26 février 2012.

communiqué de presse :    

C’est une tradition: chaque fin d’année, le Musée suisse de la marionnette, à Fribourg, montre au public les pièces qu’il a reçues au fil des douze derniers mois. Mares Jans, la conservatrice,

explique: «Il est fréquent que les créateurs suisses de marionnettes donnent des oeuvres au

musée, qui est le seul entièrement consacré à la marionnette dans le pays. Les autres dons

proviennent soit de collectionneurs, soit de particuliers qui par exemple ont découvert des

marionnettes chez eux à l’occasion d’un déménagement. Ils nous les proposent et nous évaluons l’intérêt de chaque pièce pour le musée.»

En 2011, une soixantaine de pièces sont venues enrichir la collection qui en compte quelque

3'500. Elles traduisent la diversité de cet art venu du fond des âges qui s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Le musée a ainsi accueilli ses premières marionnettes de Mongolie: de précieuses ombres en cuir datant du XIXe siècle. A découvrir aussi: des Wayang-Kulit (figurines en cuir du théâtre d’ombres indonésien), des marionnettes en bois du Pérou, des marionnettes à fil du Rajasthan et du Mexique, une représentante des fameuses marionnettes sur l’eau du Vietnam et, côté européen, de belles marionnettes à fils crées par le Bernois Fritz Burri dans les années 1970 ou encore un ensemble de têtes de marionnettes à gaine de la fin du XIXe siècle. Sans oublier un théâtre en bois et ses figurines en argile de fabrication allemande (milieu du XIXe) et un théâtre de papier londonien.

Dans le Café de la Marionnette sis au rez-de-chaussée du Musée, on découvre des marionnettes réalisées par des étudiants de l’Ecole d’ingénieurs et d’architectes de Fribourg (EIA-FR) dans le cadre de la réalisation de films qui sont aussi projetés au musée.

Mis en ligne le 2011-11-21

A l'occasion du 30ème anniversaire de l'IMA.

DU 23 AU 25 NOVEMBRE 2011
Exposition produite par l'International Modern Artists Association (IMA) - Japon, avec la collaboration de la Société nationale des beaux-arts (SNBA) - France    

309 artistes pour tisser un véritable pont culturel entre la France et le Japon

Avec plus de 300 œuvres d’art réalisées par des créateurs du Japon, de la Mongolie, de la République de Corée ainsi que les artistes de son partenaire historique, la Société nationale des beaux-arts de France (SNBA), l’IMA présente l’une des plus importantes expositions de son histoire. Placée sous le patronage de l’UNESCO de la Délégation permanente du Japon auprès de l’UNESCO et avec le soutien de la Commission nationale de la Mongolie pour l’UNESCO, cette manifestation s’inscrit, par sa qualité et sa diversité, dans l’histoire des salons d’art contemporain.
Ces 309 artistes – 189 Japonais, 50 Coréens, 50 Mongols et 20 Français – occuperont pendant trois jours les Salles Miró, la Salle des pas perdus et la Salle des actes de la Maison de l’UNESCO. Tous les styles et techniques seront représentés : art traditionnel et art contemporain, peinture sur soie, peinture à l’huile, sculpture et vitraux ainsi que de différents types de gravure

C’est au Japon, en 1962, dans la préfecture de Kanagawa, qu’une jeune association d’artistes aspire à une vie culturelle internationale. Cette association est déjà une préfiguration de la future IMA, grâce à l’union volontaire de 71 artistes de la région de Yokohama. En France, elle trouve ses premiers amis étrangers et s’inspire très vite du système français des Salons historiques pour l’organisation de ses expositions annuelles.

En 1979, en fêtant son seizième anniversaire à la Yokohama Civic Gallery, l’IMA invite ses amis français. François Baboulet, président de la SNBA de l’époque, se rend pour l’occasion au Japon et y fait exposer vingt premiers tableaux français. En juin de la même année, en réponse à cette visite, soixante œuvres japonaises participent pour la première fois au Salon biennal de la SNBA au Grand Palais à Paris. Cette tradition perdure : aujourd’hui, tout en présentant leurs œuvres au public de l’UNESCO, certains membres de l’IMA participeront en même temps au salon « Art en Capital » (manifestation réunissant au Grand Palais du 23 au 28 novembre, cinq Salons historiques français).

Enregistrée comme une association à but non lucratif en 1981, avec François Baboulet comme un des initiateurs et premiers directeurs, l’IMA réunit aujourd’hui des centaines d’artistes japonais pour construire de véritables ponts d’échanges avec des collègues d’autres pays. Depuis cette date, 26 expositions ont été organisées dans sept pays. De nombreux artistes de pays voisins du Japon participent régulièrement à ces manifestations et tentent de s’exprimer et se comprendre à travers ces actions communes. Le Musée d'art métropolitain de Tokyo est le plus souvent le théâtre de ces rencontres. Grâce aux efforts de l’IMA, les artistes nouent le dialogue, souvent en rapportant de la France des idées d’ouverture d’esprit et de fécond brassage de traditions. C’est donc tout naturellement que l’actuel président de l’IMA, Takaaki Matsuda, a choisi Paris et l’UNESCO pour fêter les trente ans de l’association.

Détails, suivre le lien

Mis en ligne le 2011-10-27

L’épave d’un navire qui aurait appartenu à la flotte de Kubilaï Khan, khan mongol puis empereur de Chine au 13ème siècle, a été découvert gisant relativement intact dans les fonds marins au large de la préfecture de Nagasaki, ont annoncé hier des chercheurs japonais, cités par le Japan Times. Il s’agit du premier navire découvert lié aux tentatives d’invasions du Japon par Kubilaï Khan. Une grande partie coque serait encore intacte, dont une section de 12m de la quille du bateau ainsi que plusieurs rangées de planches, a précisé le professeur Yoshifumi Ikeda, de l’université de Ryukyu. L’épave a été découverte à peine un mètre sous le fond marin, près de l’ile de Takashima, dans la préfecture de Nagasaki. Cette découverte devrait permettre aux archéologues d’obtenir davantage d’informations sur les attaques mongoles contre le Japon en 1274 et 1281. "Je pense que nous serons en mesure de mieux comprendre les compétences de construction navale de l’époque", a ajouté Ikeda.