Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 18:07

Mis en ligne le 2011-10-17

 

  03-mongolie 2002 017

 

Visite au Vatican du président Tsakhiagiin Elbegdorj

 

 

ROME, lundi 17 octobre 2011 (ZENIT.org) – Le dialogue interreligieux est un important facteur de paix : c’est ce qu’a permis de réaffirmer la visite au Vatican ce matin du président de la République de Mongolie, Tsakhiagiin Elbegdorj.

Après son entretien avec Benoît XVI, le président Elbegdorj a été reçu par le cardinal secrétaire d’Etat, Tarcisio Bertone, et par le secrétaire pour les relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, indique un communiqué du Saint-Siège.

Selon la même source, ces rencontres ont permis, du point de vue international, de « passer en revue la situation politique du continent asiatique » et de souligner « l’importance du dialogue interculturel et interreligieux pour la promotion de la paix et de la justice ».

Le dialogue interreligieux est en effet particulièrement nécessaire dans un pays comme la Mongolie qui compte quelque 2, 7 millions d’habitants (les deux tiers ayant moins de 30 ans), dont 1,7 % de chrétiens, soit environ un millier de catholiques baptisés.

On estime à 36,3 % le nombre des agnostiques (chiffres de l’Aide à l’Eglise en Détresse, AED), à 32,2 % celui des animistes, les bouddhistes représentant 24,2 % de la population et les musulmans 5 %.

Du point de vue de la politique intérieure du pays, ces rencontres ont permis de réaffirmer les « bonnes relations existant entre la Mongolie et le Saint-Siège », mais aussi « l’entente et la coopération entre l’Eglise et l’Etat dans les domaines de l’éducation et de la vie de la société », précise le Saint-Siège.

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 17:24

Mis en ligne le 2011-10-17

 

56

 

Mongolie: Les gazelles réinvestissent la Russie.

 

Le territoire du Baïkal a réalisé le programme de rétablissement de la population russe de la gazelle de Mongolie appelée également gazelle à queue blanche, informe ITAR-TASS.

Les experts de la réserve Daourski ont achevé le recensement de ces bovidés inscrits sur la Liste Rouge des espèces en voie de disparition. Selon leurs données, ils sont au nombre de 3.800 dans la région.

" C'est un grand progrès par rapport au début des années 1990, lorsqu'il ne restait plus aucune gazelle de Mongolie en Russie. Cependant, pour que la population soit stable, il importe qu'elle compte entre 15.000 et 20.000 animaux. Ainsi, avec l'aide d'organisations écologiques internationales et du Projet des steppes du Programme de développement des Nations unies, la réserve Daourski continuera ses activités en vue de préserver l'unique antilope de Sibérie ", a déclaré dans une interview à ITAR-TASS Vadim Kiriliouk, adjoint au directeur de la réserve.

Les gazelles à queue blanche ont été inscrites en Russie sur la Liste Rouge après que, il y a environ cent ans, elles se furent toutes retirées en Mongolie en raison des activités économiques de l'homme. Un siècle plus tard, ces antilopes gracieuses reviennent vivre en Russie. Les régions du lac Baïkal sont de nouveau peuplées de ces gazelles qui, après de grandes vagues de froid et de sécheresse enregistrées en Mongolie à la fin des années 1990, ont de nouveau migré en Russie pour y rester. Ainsi, quelque 40.000 gazelles à queue blanche sont venues de Mongolie dans la saison hiver 2009/2010. Quelque 60.000 autres antilopes se trouvaient à la frontière. Pour assurer la sécurité des animaux, les gardes-frontières aménageaient des passages dans les ouvrages pour que les gazelles puissent passer.

Le ministère des Ressources naturelles avait alors donnée au gouvernement du territoire du Baïkal la consigne de lutter contre le braconnage sur les gazelles. Le territoire doit aménager prochainement une réserve naturelle - la Vallée des gazelles de Mongolie - sur une superficie de plus de 200.000 hectares. La steppe de Daouria est située à la frontière entre la Russie, la Mongolie et la Chine. En 1994, les trois pays ont mis en place une réserve internationale d'une superficie totale de plus de 17.000 kilomètres carrés.

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 17:19

Mis en ligne le 2011-10-17

 

 

 

Amnesty International lance lundi un appel à Nicolas Sarkozy en amont du G20

 

 

 

 

 

Amnesty International France lance lundi, Journée internationale du refus de la misère, un appel au président Nicolas Sarkozy « afin de renforcer les outils permettant de lutter efficacement contre la pauvreté », en amont de la réunion du G20 à Cannes début novembre.

 

Amnesty International participe depuis plusieurs années à une mobilisation mondiale pour que « les droits économiques, sociaux et culturels, deviennent tout aussi justiciables que les droits civils et politiques », a expliqué à l’AFP Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International France.

 

Cette mobilisation s’est traduite en 2008, par l’adoption par les Nations Unies du Protocole facultatif au PIDESC (Protocole international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels). Mais « bien qu’ayant vivement soutenu le projet de Protocole, la France n’a toujours pas signé ni ratifié ce texte », soumis à signature depuis 2009, souligne Mme Garrigos.

 

À l’heure actuelle, seulement quatre pays ont signé ce protocole : la Mongolie, l’Espagne, l’Equateur et le Salvador, a-t-elle précisé.

 

Amnesty demande au chef de l’Etat, en sa qualité de président du G20, de « signer le texte et de donner l’exemple pour que toutes les victimes d’atteintes aux droits humains puissent accéder à des recours efficaces et ce, aussi bien en termes d’éducation, de logement, que de santé ou de travail », a-t-elle ajouté. « Nous souhaitons que les réponses à la crise ne soient pas juste économiques, mais qu’il y ait plus de justice pour les plus pauvres », a précisé la présidente d’Amnesty International France.

 

Concrètement, l’appel lancé lundi, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté, passe par la diffusion sur internet, via le site www.faiteslesigner.fr, d’un petit film de quelques minutes expliquant la situation. Il renvoie ensuite vers une pétition que les internautes sont invités à signer. Chaque signature supplémentaire permettra de former peu à peu virtuellement la signature de Nicolas Sarkozy, pour l’inciter à ratifier le protocole.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 22:06

Mis en ligne le 2011-10-15

 

  onu-fao

 

POINT DE PRESSE DU BUREAU DU PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 14 OCTOBRE 2011

 

(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

 

Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Martin Nesirky, Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:

 

Conseil de sécurité

 

Ce matin, le Conseil de sécurité a adopté une résolution par laquelle il reconduit le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) pour une nouvelle année.

 

Ensuite, le Conseil de sécurité a entendu l’exposé mensuel du Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. B. Lynn Pascoe.

 

Finlande

 

Le Secrétaire d’État adjoint au Ministère des affaires étrangères de la Finlande, M. Jaakko Laajava, a été nommé Facilitateur de la Conférence 2012 sur la création d’une zone exempte d’armes nucléaires et de toutes autres armes de destruction massive au Moyen-Orient. La Finlande accueillera cette Conférence.

 

Syrie

 

La Haut-Commissaire aux droits de l’homme a fait part, aujourd’hui, de son indignation face à la dégradation de la situation des droits de l’homme en Syrie. Elle a lancé un appel à la communauté internationale pour la prise de mesures immédiates en vue de garantir la protection du peuple syrien. Mme Navi Pillay a dénoncé le nombre de victimes ayant succombé, sans remords de la part des autorités, depuis le mois de mars, un nombre supérieur à de 3 000 personnes tuées, dont au moins 187 enfants.

 

Pour la Haut-Commissaire, il est évident que le Gouvernement syrien a échoué à protéger sa population. De plus, il a ignoré les appels de la communauté internationale l’invitant à coopérer avec des enquêtes internationales.

 

Alors que de plus en plus de militaires syriens refusent d’ouvrir le feu sur des civils et changent de camp, la crise montre déjà les signes alarmants d’une escalade vers une lutte armée, a déclaré Mme Pillay.

 

Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens

 

La Secrétaire générale adjointe aux affaires juridiques et Conseillère juridique de l’ONU, Mme Patricia O’Brien, se rendra à Phnom Penh la semaine prochaine pour une série de réunions avec le Gouvernement royal du Cambodge et d’autres personnes au sujet des chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (ECCC).

 

La visite de Mme O’Brien fait suite à la démission, le 9 octobre, du juge d’instruction international chargé de coenquêter, M. Siegfried Blunk. Dans sa lettre de démission, M. Blunk expliquait que certaines déclarations faites par de hauts responsables du Gouvernement cambodgien, qui s’opposent aux progrès enregistrés dans le traitement des deux dossiers 003 et 004 devant les ECCC, pourraient être invoquées pour remettre en cause sa capacité à résister aux pressions des responsables du Gouvernement cambodgien et d’assumer ses fonctions de manière indépendante, ce qui remettrait aussi en cause l’intégralité des procédures s’appliquant à ces deux dossiers.

 

Les Nations Unies n’ont cessé de demander à toutes personnes et parties d’éviter d’interférer avec le travail des ECCC. Immédiatement après la démission de M. Blunk, le porte-parole adjoint avait déclaré que les ECCC devaient être autorisées à faire leur travail sans être soumises à aucune interférence venant d’une entité quelle qu’elle soit, y compris le Gouvernement royal cambodgien. Il avait également réitéré que les Nations Unies continueraient à suivre la situation de près, y compris en consultation avec le Gouvernement royal du Cambodge. La décision de la visite de la Conseillère juridique à Phnom Penh a été prise à ce moment-là.

 

En plus des préoccupations relatives à l’interférence du Gouvernement royal du Cambodge dans les travaux des ECCC, il a également été fait état d’autres problèmes relatifs aux travaux de ces tribunaux. Il est important que les Nations Unies puissent parler avec des hauts responsables des chambres extraordinaires et d’autres personnes pour pouvoir mieux comprendre ces préoccupations. Ces questions seront également abordées dans le cadre de la visite de la Conseillère juridique sur place.

 

Pakistan

 

Jusqu’à ce jour, le Programme alimentaire mondial (PAM) a apporté une aide alimentaire à plus d’un million de personnes dans la province de Sindh au Pakistan, qui a été touchée par les inondations.

 

En collaboration avec ses partenaires, le PAM renforce ses efforts dans cette province, en travaillant deux fois plus, pour pouvoir garantir que l’aide alimentaire puisse parvenir aux 2,5 millions de personnes qui sont attendues au cours des prochaines semaines. Le financement du Programme lui permet de continuer ses opérations jusqu’à fin novembre, mais au-delà de cette date, il a besoin de ressources supplémentaires pour pouvoir fonctionner et lance un appel en ce sens.

 

Inondations

 

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) fait état de plus de huit millions de personnes touchées par les inondations et les typhons qui ont frappé la Thaïlande, le Cambodge, le Viet Nam, le Laos et les Philippines.

 

À ce stade, les deux pays les plus touchés sont la Thaïlande et le Cambodge, et OCHA estime que la situation pourrait se dégrader dans les jours qui viennent puisqu’on attend encore des pluies pendant le week-end.

 

Somalie

 

Le Représentant spécial des Nations Unies pour la Somalie, Augustine Mahiga, a écrit une lettre à la diaspora somalienne pour informer ses membres des développements récents, notamment survenus au cours des deux derniers mois.

 

Chypre

 

Aujourd’hui les dirigeants des communautés chypriotes grecque et turque ont longuement discuté des questions relatives à la propriété, au territoire et au partage du pouvoir. À la suite de cette rencontre, le Conseiller spécial du Secrétaire général pour Chypre, Alexander Downer, a déclaré à la presse que ces discussions avaient été très fructueuses. La prochaine rencontre doit avoir lieu mercredi, le 19 octobre.

 

Semaine à venir aux Nations Unies

 

Samedi, 15 octobre

 

Journée internationale des femmes en milieu rural.

 

Dimanche, 16 octobre

 

Journée mondiale de l’alimentation (Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation -FAO-).

 

Aujourd’hui, le Secrétaire général entame sa visite en Suisse. Sa première destination sera Berne, où il assistera à la cérémonie d’inauguration de la 125e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP). Il rencontrera également Mme Micheline Calmy-Rey, Présidente de la Confédération helvétique, le Comité des affaires étrangères du Parlement suisse et des représentants de l’administration fédérale suisse. Il se rendra par la suite à Genève, où il participera à la réunion du Comité exécutif de la Commission économique pour l’Europe des Nations Unies et s’arrêtera au Centre du dialogue humanitaire.

 

Lundi, 17 octobre

 

Journée internationale pour l’éradication de la pauvreté. L’Administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Mme Helen Clark, célèbrera cette Journée à Beijing, en Chine.

 

Dans la matinée, le Conseil de sécurité tiendra des consultations sur la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO).

 

À 12 h 30, M. Udo Janz, Directeur du Bureau exécutif du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés à New York et M. John Prendergast, cofondateur de « Enough Project », tiendront une conférence de presse dans l’auditorium de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld.

 

À 13 h 15, un événement marquant la Journée internationale pour l’éradication de la pauvreté aura lieu dans la salle du Conseil économique et social (ECOSOC), située dans le bâtiment de la pelouse nord. Le Département des affaires économiques et sociales (DAES) fait partie des organisateurs de cet événement.

 

Mardi, 18 octobre

 

Le Symposium de haut niveau du Forum pour la coopération en matière de développement des Nations-Unies sur le thème: « Travailler ensemble pour accroître l’impact de l’aide sur le développement », débutera au Luxembourg.

 

Mme Asha-Rose Migiro, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, et le Président de l’ECOSOC, M. Lazarous Kapambwe, prendront la parole au cours de l’événement et prendront part à la conférence de presse à 10 heures. Pour sa part, le Symposium se poursuivra jusqu’au 19 octobre.

 

L’Administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Mme Helen Clark, débutera sa première visite officielle en Mongolie où elle coprésidera une conférence internationale sur la gestion des industries extractives pour le développement humain, aux côtés du Premier Ministre de la Mongolie, M. Sukhbaataryn Batbold. Mme Clark présidera aussi un événement marquant les 50 ans de présence des Nations Unies en Mongolie.

 

À 13 h 15, dans l’auditorium de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld, conférence de presse avec M. Claudio Grossman, Président du Comité contre la torture; M. Malcolm Evans, Président du Sous-Comité pour la prévention de la torture, et M. Juan Méndez, Rapporteur spécial sur la torture.

 

Mercredi, 19 octobre

 

Dans la matinée, le Conseil de sécurité entendra une présentation sur la piraterie dans le golfe de Guinée.

 

À 13 h 15, un panel de discussion sur le thème: « Femmes d’origine africaine » se tiendra dans la salle de conférence 7 (bâtiment de la pelouse nord), dans le cadre de l’Année internationale des peuples d’ascendance africaine. La discussion est organisée par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH).

 

Jeudi, 20 octobre

 

En matinée, le Conseil de sécurité tiendra des consultations sur la Côte d’Ivoire.

 

À 10 h 30 à l’auditorium de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld, M. Ahmed Shaheed, Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en République islamique d’Iran, tiendra une conférence de presse.

 

A 11 h 15 à l’auditorium de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld, M. Tomás Ojea Quintana, Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme au Myanmar, tiendra une conférence de presse.

 

À 12 h 30 à l’auditorium de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld, M. Marzuki Darusman, Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en République populaire démocratique de Corée, tiendra une conférence de presse.

 

À 13 h 15, une table ronde organisée par le Haut-commissariat aux droits de l’homme sur le thème: « Les droits de l’homme en Afrique central: défis et opportunités », aura lieu dans la salle de conférence 7 (bâtiment nord).

 

À 13 h 15 à l’auditorium de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld, M. Heiner Bielefeldt, Rapporteur spécial sur la liberté de religion et de conviction, tiendra une conférence de presse.

 

À 14 heures, à l’auditorium de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld, M. Richard Falk, Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, tiendra une conférence de presse.

 

Vendredi, 21 Octobre

 

Des élections auront lieu au Conseil de sécurité.

 

À 10 h 30, à l’auditorium de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld, une conférence de presse aura lieu sur le thème de la situation de la liberté de religion au Moyen-Orient. Elle sera animée par le patriarche maronite Mar Bechara Boutros al-Rahi. Elle est parrainée par la Mission permanente d’observation du Saint-Siège auprès des Nations Unies.

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 21:59

Mis en ligne le 2011-10-15

 

55.jpg

    Les deux maires signant la charte de jumelage sous les yeux de Bertrand Auban./Photo DDM

 

 

La commune d'Auzas et celle de Bulgan (Mongolie) ont ratifié mercredi leur accord pour établir l'un des rares jumelages franco-mongol. Les deux maires, René Savelli et Gerelt Duger ont signé avec promesses cette charte de jumelage en présence de Bertrand Auban, membre du groupe d'amitié franco mongol au Senat, de Raymond Nomdedeu, président de la communauté de communes, de Xavier Savelli et de ses amis du comité de jumelage et, bien sûr d'une délégation de la commune de Bulgan. Les présentations ont débuté il y a une semaine, avec l'arrivée de huit représentants de Bulgan, commune de 2 500 habitants située en plein désert de Gobi, au sud de la Mongolie à la frontière de la Chine.

Une découverte enrichissante

Cette première rencontre fut significative pour les deux communes et enrichissante pour ces invités mongols qui découvraient avec une certaine stupéfaction la culture occidentale. « Nous sommes un peuple de nomades, et pour tous ce fut un dépaysement de découvrir la France, ses vieux bâtiments, son histoire ses paysages verts, ses grands magasins, sa cuisine. Tout ce que mes compatriotes n'avaient vu que dans des films », confie Urna, l'interprète mongole.

En quelques jours, la délégation de Bulgan a un droit à une visite express de la région (Toulouse, la chaîne d'Airbus, Saint-Bertrand-du-Comminges) et à une approche de la vie du canton de Saint-Martory avec les visites de la crèche, des écoles de la déchetterie ou du centre équestre. « La rencontre à l'école fut sensationnelle, les enfants avaient appris ce qu'était la Mongolie et ont pu enrichir cet échange », indiquait René Savelli. « Nous avons apprécié cette découverte et je souhaite du succès à nos relations surtout en travaillant avec nos écoles » confirmait le maire de Bulgan. Ses amis Mongols ont aussi vécu un moment d'émotion jeudi à Leucate en découvrant la mer pour la première fois !

Cette rencontre implique un retour pour les Auzassiens qui iront signer la deuxième page de ce jumelage en juillet 2012 en Mongolie.

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 14:35

Mis en ligne le 2011-10-13

 

 

 

54Alors que les marchés financiers mondiaux tremblent, la Mongolie attire des aventuriers vers une nouvelle ruée vers l'or. La Mongolie, autrefois considérée comme arriérée, attire les investisseurs dans l'or. Mais tout le monde n'est pas content.

Oulan Bator, l'une des villes les plus isolées au monde, est devenue une capitale flamboyante.

La Bourse mongole a crû de 125% l'année dernière. L'explosion des prix immobiliers et l'apparition des voitures et des magasins de luxe témoignent de la naissance de cette nouvelle espèce autrefois inconnue: les riches Mongols.

Les grandes compagnies minières se pressent pour exploiter les réserves de charbon, de cuivre et d'or du désert de Gobi.

Dans les projets de Shivee Ovoo, d'Oyu Tolgoi et de Tavan Tolgoi, les réserves de charbon et d'or valent respectivement environ 300, 300 et 400 milliards de dollars.

Mais malgré l'essor, la Mongolie demeure l'une des nations les plus pauvres au monde.

En 2008, le PIB par tête n'était que de 3 100 dollars par an. La moitié des 3 millions de Mongols habitent Oulan Bator, l'autre vit un style de vie nomade.

Les changements rapides et la disparité entre riches et pauvres sont sources de tensions croissantes.

L'ancien berger, Testsgee Munkhbayar fait maintenant partie d'un groupe environnemental appelé Fire Nation, lauréat du prix Goldman pour l'environnement en 2007.

En 2010, lui et 4 hommes armés ont tiré sur des équipements miniers dirigés par des compagnies étrangères dans le sud du pays, ainsi que sur un bulldozer canadien.

Munkhbayar estime que ces compagnies enfreignent la loi et a menacé d'autres actions violentes pour arrêter l'exploitation minière. Selon lui, l'attention traditionnelle réservée à la nature est oubliée au profit de la modernisation. Il appelle le gouvernement à fermer les mines étrangères et met en garde les investisseurs étrangers.

Tsetsgee Munkhbayar, activiste environnemental

"J'aimerais dire aux actionnaires et aux investisseurs, que les investissements ici, c'est pas du long terme. Faites attention. Nous vous mettons en garde."

En juin, Munkhbayar était à la tête d'un groupe de 50 personnes qui ont mis feu à un bâtiment officiel dans un signe de protestation politique.

Beaucoup estiment que le développement n'a pas profité au Mongol moyen. Dans le district de Ger dans le nord de la ville, la vie est encore loin de toute modernité.

L'ancien nomade, M. Khaltar vit maintenant dans la banlieue d'Oulan Bator.

M. Khaltar, ancien nomade

"La vie dans le district de Ger est difficile. Je travaille ici à ramasser des biens recyclables et à les vendre. C'est difficile de trouver un bon travail."

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 07:34

Mis en ligne le 2011-10-12

 

 

 

Si le Printemps arabe a placé en 2011 le centre de gravité de l’actualité internationale sur le front méditerranéen, il pourrait s’avérer regrettable dans les années à venir de négliger les mouvements en cours à une échelle plus grande : celle de l’Eurasie. Mal identifiée en tant qu’ensemble géographique pertinent par le grand public, peu couverte en tant que telle dans les grands médias, l’Eurasie désigne pourtant un espace d’une importance capitale en ce début de siècle. Entre la Russie, l’Europe orientale, la Turquie et l’Asie centrale, les dynamiques qui s’y trament jour après jour dessinent peut-être les grandes structures, les grandes lignes de force du monde de demain.

Une succession d’évènements survenus la semaine passée, nous rappellent d’ailleurs à ces réalités. Citons par exemple l’annonce d’un projet d’Union eurasiatique par Vladimir Poutine le 4 octobre dernier dans les colonnes du journal Isvestia . Formée à partir d’un embryon d’union douanière entre la Biélorussie, la Russie et le Kazakhstan, cet ensemble à vocation supranationale doit dans l’esprit du Premier ministre russe être bâti sur le modèle de l’Union européenne pour intégrer à terme de nouveaux états. Selon certains observateurs, un tel projet pourrait s’affirmer comme une riposte à l’influence croissante de la Chine dans l'Asie centrale post-soviétique

Par la voix de son président actuellement en visite dans le Sud-Caucase et vendredi dernier en Géorgie, la France, qui tend par ailleurs à représenter les intérêts de l’Union européenne dans la région du fait de sa relation privilégiée avec Tbilissi et Erevan, devrait, selon La Croix, s’opposer à un tel projet, assimilé à une tentative de résurgence de l’URSS. Par ailleurs, l’invitation du Kazakhstan par l’Union européenne à participer à la réalisation du gazoduc transcaspien lancée à l’occasion de l’ouverture du forum eurasiatique KAZENERGY le 4 octobre pourrait constituer un autre facteur de tensions entre Bruxelles, Moscou et Téhéran, ces deux derniers s’étant montrés hostiles à l’implication de l’UE dans le projet en septembre . Un tel faisceau d’évènements simultanés qui cristallise l’affrontement sur l’espace eurasien des grandes puissances continentales que sont la Chine, la Russie et l’Union européenne autour de la zone de friction caucasienne intervient par ailleurs dans un contexte marquée par l’accentuation de la poussée « néo-ottomane » de la Turquie dans le monde arabe et dans les Balkans mais également de sa politique d’influence auprès des républiques turcophones d’Asie centrale.

Pour comprendre la convergence de ces dynamiques de fond et les appréhender dans leur cohérence d’ensemble, un regard surplombant sur les bouleversements survenus ces dernières années est nécessaire. C’est précisément celui que nous propose un ouvrage collectif paru cette année aux éditions Autrement: L’Eurasie au cœur de la sécurité mondiale, dirigé par Gaïdz Minassian. Présentant les tendances générales de la région et détaillant les cas particuliers qui en sont révélateurs, ce travail de référence offre un point de vue éclairant sur les évènements en cours.

Comme l’indique Bertrand Badie dans sa préface, l’Atlantique, depuis la fin du monde bipolaire n’est plus le centre du monde. Le scénario de l’après-guerre froide qui auraient voulu mettre en scène un affrontement entre l’Occident triomphant et les grandes masses asiatiques s’est avéré inopérant du fait de la « montée des Suds » et de la menace diffuse exercée par les réseaux terroristes, représentants d’une altérité politique sans base territoriale clairement identifiable. La scène eurasiatique a alors laissé place à la mise en œuvre d’un rapport dialectique entre la construction apparente d’un ordre global et la réalité d’un retour à la logique impériale. Les grandes ambitions, les grandes plaque tectoniques russe, chinoise, turco-ottomane sont ainsi appelées à se heurter dans les zones qualifiées de « belligènes » que sont le Caucase, l’Asie centrale, la mer Noire, le Tibet, le Xinjiang, la Mongolie, la Caspienne, le Kurdistan et le Levant.

Après avoir brossé les tendances générales de la région pour l’année 2010, leurs déclinaisons sécuritaire et énergétique ainsi que l’avancée occidentale de la Chine vers l’Asie centrale, la Mer Noire et le Caucase, l’ouvrage se concentre sur les trois grandes puissances émergentes occupant le cœur de l’espace eurasiatique : la Russie, la Turquie et l’Iran. L’ouvrage se poursuit dans une troisième partie par une étude en profondeur de l’espace transcaspien centré sur les problématiques du Caucase. Ce nœud géopolitique est abordé de manière transversale sous l’angle des affaires stratégiques et politique mais également d’un point de vue économique et social.

S’il permet, à la manière d’un annuaire de relations internationales, d’acquérir une bonne connaissance d’enjeux localisés et saisi à un moment précis de leur développement sais, l’ouvrage paraît traversé en filigrane par une question capitale, une question de long-terme : celle du retour à la réalité impériale dans le système géopolitique contemporain. Ce retour qui peut servir de clef d’analyse à nombre d’événements ponctuels tendant généralement à se perdre dans le cours ordinaire de l’actualité peut être mis en relation avec la bonne fortune dont semble jouir la thématique de l’empire dans les recherches historiques et géopolitiques récentes. Deux exemples de qualité peuvent être cité à cet égard : Géopolitique des Empires de Jean-Pierre Ragaud et Gérard Challiand et Empires in World History de Jane Burbank et Frederick Cooper dont la version française est disponible en librairie depuis le 5 octobre.

Si l’empire est appelé à devenir une catégorie de référence de la pensée de la mondialisation et dans les études eurasiennes, une question essentielle devrait bientôt émerger : celle de savoir si l’Union Européenne a les moyens et les ambitions de tenir un tel rôle en Eurasie face aux puissances russe et chinoise. C’est certainement dans la politique méditerranéenne qu’elle parviendra à mettre en place après les révolutions arabes et dans la relation qu’elle pourra construire dans un tel contexte avec la puissance turque que se trouve la réponse. Aussi, on aurait tort de vouloir appréhender les évènements en cours dans l’espace méditerranéen en le détachant de la profondeur géopolitique eurasienne. Espérons dès lors que cette zone capitale pourra faire dans les nouvelles années de ruptures qui nous attendent, l’objet de travaux comparables et que les mises en perspectives dont ils seront porteurs pourront nous donner une meilleure intelligence du siècle qui naît..

Titre du livre : Eurasie, au cœur de la sécurité mondiale
Auteur : Dirigé par Gaïdz Minassian, Préface de Bertrand Badie
Éditeur : Autrement
Collection : Frontières
Date de publication : 30/11/99
N° ISBN : 9782746715547
Partager cet article
Repost0
12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 07:21

Mis en ligne le 2011-10-12

 

    a47

 

Berlin Correspondant - Quelques heures après avoir reçu Nicolas Sarkozy à Berlin, dimanche 9 octobre, Angela Merkel est partie avec une délégation de patrons allemands renforcer les échanges commerciaux avec le Vietnam et la Mongolie. En ces temps de crise en Europe, la chancelière allemande mise plus que jamais sur le savoir-faire de l'industrie allemande à l'exportation.

Si le sommet avec le président de la République française n'a pas apporté de solution concrète aux problèmes de la zone euro, la chancelière a eu au moins une satisfaction avant son départ : sur le front politique intérieur, les tensions autour du sauvetage de la Grèce ont perdu en intensité.

Les dirigeants du Parti libéral (FDP) et de la CSU bavaroise, alliés de la CDU d'Angela Merkel au sein de la coalition, ont renoncé à évoquer publiquement une faillite de la Grèce et sa sortie de la zone euro. Philipp Rösler, président du Parti libéral, vice-chancelier et ministre de l'économie, qui avait mis le feu aux poudres en évoquant mi-septembre une "faillite ordonnée" de la Grèce, s'est même rendu à Athènes les 6 et 7 octobre pour voir comment les chefs d'entreprise allemands pouvaient participer à la relance de la croissance grecque.

 

Cinglante défaite :

Peu aimé - c'est un euphémisme - en Grèce, le ministre s'est bien gardé de toute déclaration intempestive. Cela n'a pas empêché le président d'IG Metall, Berthold Huber, de comparer le ministre, lundi 10 octobre, à un "homme qui vérifie avec une allumette s'il y a encore de l'essence dans le réservoir de la voiture".

La cinglante défaite de son parti aux élections locales de Berlin le 18 septembre a pourtant appris au ministre à ne plus jouer avec le feu. Tenir un discours eurosceptique n'a pas été payant.

Pour Mme Merkel, un autre feu couvait, au sein de la CSU. Un des principaux opposants allemands à l'euro, Peter Gauweiler, figure historique du parti chrétien bavarois, était candidat pour être vice-président du parti.

Réunis en congrès, les membres de la CSU ne lui ont pas donné cette tribune et ont élu, samedi 8 octobre, l'autre candidat, Peter Ramsauer, ministre des transports de Mme Merkel. Horst Seehofer, le président de la CSU, a, lui, été réélu avec près de 90 % des voix.

L'accalmie politique pourrait n'être que de courte durée. Le site internet du Spiegel a révélé dimanche 9 octobre que la direction de la CDU préparait une motion visant à renforcer les institutions européennes, notamment en créant un "commissaire à l'épargne", chargé de vérifier l'orthodoxie des dépenses publiques dans la zone euro.

La CSU ne l'entend pas de cette oreille. "On a besoin de davantage de stabilité et de discipline budgétaire, pas de nouvelles instances ni de nouveaux commissaires", a rétorqué Alexander Dobrindt, secrétaire général de la CSU.

Au sein du FDP aussi, les discussions s'annoncent vives. Les eurosceptiques tentent d'ores et déjà de s'opposer à l'étape suivante : la création d'un mécanisme permanent de stabilité (MES) qui doit prendre le relais du Fonds européen de stabilité financière.

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 23:44

Mis en ligne le 2011-10-10

 

  45.jpg

 

La Russie et la chine se préparent à une Troisième Guerre Mondiale contre les États-Unis d’Amérique et les forces de l’OTAN

 

Par Svetlana Antonovitch /Wikistrike

 

Le président de la Fédération de Russie, Dmitri Anatolievitch Medvedev, a indiqué il y a quelques jours à ses généraux qu’il « fallait se préparer à l’Armaggedon. »

Un membre du FSB (russe : ФСБ) ou Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (Федеральная служба безопасности Российской Федерации, retranscrit en Federalnaïa sloujba bezopasnosti Rossiyskoï Federatsii), les services secrets de la Russie, a récemment parlé à un journaliste d’investigation français d’une opération géopolitique planifiée sans précédent, laquelle serait supervisée par le premier ministre russe Vladimir Poutine, lequel souhaite fonder l’union eurasienne dont le Kazakhstan et la Biélorussie, mais également l’Ukraine et la Bulgarie feraient partie. Le gouvernement russe est tout simplement ancré dans une volonté de récupérer sous d’autres formes son empire perdu. Il bute cependant sur la Turquie et sur la Mongolie. La Turquie que les américains se dépêchent de faire entrer dans l’union européenne, union européenne qu’ils souhaitent à terme fusionner avec une union nord-américaine, et la Mongolie car la Chine ne veut pas cautionner cette fusion puisque ce pays riche en matière premières qu’elle voudrait bien aussi s’accaparer posent ainsi des difficultés aux deux gouvernements frontaliers qui n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur le partage des ressources du captif mongol. Les négociations portant sur le problème mongol s’enchainent et se ressemblent, mais une résolution qui mettrait un terme à des décennies de litiges semble encore loin de portée.

En outre, les états-majors russes et chinois se sont coordonnés sur un plan commun, ils ont décidé conjointement de mettre leurs armées respectives en « état d’alerte maximale », en raison d’une prévision d’une attaque terrestre massive que le FSB croit être planifiée par les américains et les forces de l’OTAN, à la fois au Moyen-Orient et en Asie centrale.

Alors qu’une formidable bataille géopolitique et économique s’engage à peine entre l’union eurasienne dirigée par Moscou et l’union européenne dirigée par Washington, pour savoir qui récupérera la Turquie, dont le marché, les ressources et la géographie en font un bien précieux, économiquement et stratégiquement, une troisième guerre mondiale serait déjà en cours, son arrivée inattendue aurait été précipitée par la crise économique et le surlendemain des États-Unis. Le calendrier du pentagone aurait été avancé pour anticiper la chute de l’euro et du dollar. La Russie et la Chine veulent certainement profiter du marasme économique mondiale pour prendre la relève et arbitrer à eux seuls le monde, et ce sur tous les plans. Il faut saisir l’opportunité tant que la « bête » (les Etats-Unis) est à terre, aurait dit Poutine à son homologue chinois Hu Jintao.

44.jpgLe projet d’une guerre mondiale totale que se prépare à lancer les américains aurait en premier lieu été révélé au MSS chinois par le mercenaire Bryan Underwood actuellement détenu par les autorités américaines pour espionnage. Le ministère de la Sécurité de l'État (Guoanbu, en chinois simplifié : 国家安全部, en pinyin : Guójiā Ānquánbù), appelé aussi MSS (Chinese Ministry of State Security) est l’agence de sécurité et probablement les services secrets de la République populaire de Chine. Son adresse est le 14, rue Dongchang'an (East Chang'an Street) à côté du Ministère de la sécurité publique de la République populaire de Chine (Gonganbu) à Pékin.

Aussitôt la Chine a avertit les autorités russes, le mardi 4 octobre 2011, du grand événement américain à venir. Ce n’est qu’après en avoir été informé, que Vladimir Poutine a fait paraître dans un article du quotidien Izvestia une interview de lui en vérité improvisée, dans lequel il annonce au grand public la création prochaine d’une union eurasienne intégrant à la Fédération de Russie les Etats post-soviétiques afin d’établir une coopération plus étroite entre les gouvernants et une meilleur stabilité politique des régions. Poutine a également changé brusquement son agenda afin d’effectuer un voyage diplomatique d’urgence pour rencontrer le président chinois Hu Jintao. Remerciant ce dernier pour les informations transmises et pour la confiance de l’Etat chinois accordé à Moscou, Vladimir Poutine a ordonné au FSB de confirmer au MSS chinois que c’est bien la Russie qui est responsable de l’arrestation et de la détention de l’espion chinois Tun Sheniyun qui a été capturé l’année dernière par le FSB pour avoir tenter de voler à la Russie des informations sur leur système anti-aérien. Il sera libéré prochainement.

Mais qu’on ne soit pas dupe de cette mise en scène qui assure le prolongement de la seconde guerre mondiale. Nous savons pertinemment, et il n’y a pas que les journalistes indépendants d’investigation de Wikistrike qui le savent, loin de là, Cette troisième guerre mondiale n’est que la nouvelle étape planifiée, encore une fois, pour permettre la création d’un gouvernement mondial que tous les citoyens du monde accepteront sans contrepartie, aveuglément, tant ils seront atrophiés psychologiquement et émotionnellement par les atrocités de cette nouvelle boucherie. L’implosion délibérée et voulue par la FED du système économique global actuel, à commencer par la contexture financière et économique de l’Amérique du nord et de l’Union Européenne, n’a pour but que la destruction et la refonte total du système financier mondial qui a été mis en place depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Le lancement de cette guerre terrible est un chapitre capital pour les élites mondiales, les Etats-Unis et les forces de l’OTAN vont entrer en guerre contre la Russie, la Chine et l’Iran, pour le contrôle du monde. Au cours de ce conflit, des deux côtés, sera délibérément utilisées des armes biologiques puissantes destinées à exterminer rapidement des centaines de millions, si ce n’est des milliards de civils innocents. Une fois le chaos généralisé, une fois que le nombre de victimes aura été jugée suffisant pour les oligarchies mondiales, un appel à la paix sera lancé, car il n’y aura pas de vainqueurs, personne ainsi ne se sentira lésé, et un appel à un nouvel ordre mondial sera émis, on assistera alors à la mise en place d’un gouvernement mondial et d’une banque mondiale, afin d’unir les peuples et de gérer les ressources, l’écosystème et l’économie, dans le but d’éviter à jamais une crise économique. A cet effet, une monnaie unique sera émise.

Pourquoi doit-on en arriver là ? C’est parce-que la surpopulation est un problème grave. Le nombre d’habitants de la planète ne cesse de croitre alors que les matières premières, les sources d’eau potable et les terres cultivables ne cessent de diminuer. Il existe en vérité des solutions pacifiques pour contrer la troisième guerre mondiale prévue par les Illuminatis : une loi pour la régulation démographique mondiale, abandonner le pétrole et le gaz en faveur des moteurs à hydrogène, à aimants permanents, des moteurs électromagnétiques utilisant la bioélectricité naturelle des champs magnétiques terrestres, et créer un système alimentaire mondial axé sur plus de végétarisme. En Inde, sur 1 milliard d’habitants, 450 millions d’indiens sont végétariens. Ce n’est pas seulement pour des raisons morales, c’est parce-qu’un hectare de fruits et de légumes nourrit des milliers de fois plus de gens qu’un hectare de bétail. Et avec l’arrivée des pays émergents, les terres commencent à manquer, l’alimentation carnée à grande échelle pose problème.

Pour faire court, si tous les pays du monde devenaient des sociétés de consommation à hauteur de pays européens par exemple, ce qui est leur droit le plus fondamental, il faudrait 17 planètes car il n’y a pas d’hectares et de matières premières suffisants. Si la Chine continue son exponentialité actuelle, en 2040, il faudrait deux planètes juste pour nourrir la population chinoise !

Mais qui va imposer une loi de régulation démographique mondiale, un système alimentaire végétarien et l’interdiction pure et simple de l’utilisation au niveau mondial du pétrole et du gaz, alors que les américains possèdent la quasi-totalité du pétrole et les russes la quasi-totalité du gaz ? Réponse : personne.

Alors, la solution qui consisterait à éviter cette troisième guerre mondiale qui s’avère inéluctable rendrait automatiquement l’humanité libre, elle vivrait mieux et plus longtemps, chacun utiliserait une technologie quasi-gratuite et tous accepterait la régulation démographique en fonction de ses besoins et du respect des autres. Ainsi, il apparait que les élites du monde, pour conserver leur pouvoir, ait choisi un plan B, un peu moins paradisiaque, qui consiste à exterminer tout le monde, cette même logique a d’ailleurs été appliqué pour la première et pour la seconde guerre mondiale, les élites de ce monde ne sont pas à leur coup d’essai, on ne change pas une méthode qui gagne. Comme disait Anatole France, en parlant de la première guerre mondiale, « on croit mourir pour la patrie, et on ne meurt que pour des banquiers et des industriels. » Les guerres mondiales sont pour les élites comme des snuff-movies. Ils sont tels des dieux dont le seul ennemi de leur éternité réside dans l’ennui, alors il faut innover.

 

 

L’Iran sera le tombeau des États-Unis d’Amérique

   
Les lignes de front se dessinent

 

Les américains n’ont pas besoin des décrets de leur Congrès pour étendre leurs zones de combat. La preuve : en Afghanistan et en Irak ils ont pré-positionné des milliers de chars M1 abrams au cas où… Washington s’apprêterait même à une « mobilisation générale » de 2 millions de personnes, en incluant les réservistes des diverses forces américaines. Les russes ne sont pas en reste puisqu’ils ont renforcé leur présence militaire au Kazakhstan, ainsi que dans les régions russes près des villes de Samara et de Volgograd. Si les américains attaquent l’Iran, les russes et peut-être les chinois profiteraient de la situation pour porter le coup de grâce à « la bête blessée », saignée par un dollar ne valant plus rien, un surendettement économique historique, sans compter le moyens mis en œuvre que les américains auront du déployer pour affronter l’Iran.

 

 

Le plan de domination américain rencontre des obstacles

 

Il est intéressant de noter que l’ancien leader de la Libye, le colonel Kadhafi, voulait introduire dans l’économie, basée sur un dinar or, une monnaie africaine unique qui aurait servit d’alternative à l’hégémonie du dollar, ainsi les pays africains se seraient peu à peu vus disposés à recevoir plus de partage de richesses. Les américains avaient alors décidé d’intervenir. Avant l’épisode libyen, c’était Saddam Hussein qui en 2000 s’était séparé de la valeur dollar, deux ans plus tard, les américains intervenaient brutalement.

Et aujourd’hui, en février 2009, une nouvelle nation a décidé de se révolter contre la dictature américaine en abandonnant le dollar, préférant opter pour une valeur de son pétrole et de son gaz en euro. Ce pays c’est l’Iran, merde, les américains ne sont pas encore intervenus ! C’est incroyable, que s’est-il passé ?

Explications : attention ouvrez les yeux, l’Iran n’a pas été attaqué pour la simple et bonne raison que Téhéran a fait l’acquisition d’une vingtaine de têtes nucléaires ukrainiennes armées de missiles X-55, ayant une portée de 3500 km.

L’ancien président ukrainien Viktor Iouchtchenko a déclaré que ce qui a été vendu à l’Iran ne constitue aucune menace. Déclaration qui a été vivement contestée par Washington et par Moscou (pour faire bonne figure…).

Si on rajoute les têtes nucléaires russes et chinoises négociées discrètement dans le dos de l’ONU, la guerre en Iran pourrait devenir historique : premièrement parce-que ce sera la première guerre directe entre deux nations nucléaires, secondement parce-que le règne de la grande Amérique pourrait bien prendre fin. Si les États-Unis se fatiguent trop en hommes et en moyens contre l’Iran, la Russie et la Chine pourraient profiter de l’aubaine offerte sur un plateau, et le destin du monde basculerait.

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 18:40

Mis en ligne le 2011-10-10

 

  43.jpg

 

Lonely Planet vient de faire paraître la 1ère édition du guide de voyage sur la Mongolie.

La Mongolie, à l’extrémité orientale des steppes d’Asie centrale, est un paradis de steppes et de forêts, de montagnes isolées et de plaines désertiques. On y voyage en jeep, à pied ou à cheval sans croiser personne ou presque.

Je découvre en lisant le guide Lonely Planet sur la Mongolie la nouvelle formule des guides de voyage. La maquette a été repensée. Qu'est-ce qui a changé ?

La couverture, la carte principale et les photos glacées laissent place à une couverture cartonnée élégante et les photos et la carte principale en couleurs sont imprimées sur le même papier (label FSC) que le reste du guide.

Le guide est maintenant bicolore avec une touche de bleu qui sert à séparer les chapitres, les paragraphes, à rendre les cartes détaillées plus faciles à lire. C'est sûr, le guide gagne en clarté.

Mais c'est aussi, le contenu qui a été complètement restructuré.

Le guide est composé de quatre grands chapitres :

  • Préparer son voyage : on retrouve ici une mine d'informations et d'idées pour composer son voyage à partir de suggestions d'itinéraires, d'activités ou du calendrier des fêtes.
  • Sur la route : idées de visites, d'activités et bonnes adresses par régions, villes et villages de Mongolie.
  • Comprendre la Mongolie : toutes les clefs pour comprendre la culture d'hier et d'aujourd'hui et mieux saisir ce que vous découvrirez pendant le voyage.
  • Mongolie pratique : Toutes les informations pour s'organiser : location de voitures, lignes de train, organismes à connaître...

Cette première édition du guide Lonely Planet est une belle invitation à découvrir le pays de Gengis Khan. En tout cas, il me donne vraiment envie d'y aller...

A propos du guide :

  • Editeur : Lonely Planet
  • 1ère édition
  • Format : 314 pages
  • ISBN : 978-2816109795
  • Prix : 25,00 €
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de acfm-mongolie
  • : Informations sur la Mongolie. Information sur les activités de l'association.
  • Contact

A la Une

     " Transmettre c'est combattre"       
Cliquez sur une image pour faire apparaitre l'(les) article(s).     
conferences bandeau 2 copie

 

  FOCUS copie   DESJAQUes tintin copie 1996 des senanteurs en mongolie copie Guy Contard en Mongolie copie  info voyageurs copie 

 

 

Recherche

ACFM-MONGOLIE

Association Culturelle Franco-Mongole 

Le blog de la Mongolie, sur la Mongolie, pour la Mongolie, par l'association ACFM-Mongolie, remplace le site internet de celle-ci, tombé en désuétude, et maintenant fermé. 

L'ACFM regroupe des bénévoles de tous horizons, qui partagent la passion de ce pays encore peu connu en Europe.

L'ACFM organise des conférences mensuelles en partenariat avec l'Ambassade de Mongolie et avec l'appui du groupe France-Mongolie du Sénat.

L'ACFM répond aux voyageurs en quête d'informations et de renseignements sur le Pays.

L'ACFM est à la recherche de passionnés, ses rangs sont ouverts

Rejoignez-nous !

 

 Bulletin d'adhésion   

 

Archives

Depuis 10/08/2011